C’est une véritable bombe que vient de lancer Azzeddine Aït-Djoudi qui a annoncé sa démission du directoire en direct à la télévision. L’ancien coach kabyle est allé plus loin puisqu’il a accusé les deux autres membres, Zouaoui et Madjène, en l’occurrence, de trahison et d’être des comploteurs. «Ils m’ont poignardé dans le dos, je ne peux pas continuer dans le mensonge et l’hypocrisie», tonnera-t-il en pleine émission.
La joie des supporters de la JSK n’a finalement duré qu’une journée. Au moment où tout semblait aller pour le mieux dans la maison kabyle, avec la venue de Badou Zaki et la signature imminente de Belkalem et Banouh, Aït- Djoudi a annoncé hier sa démission du directoire remettant ainsi le club à la case départ. C’est tout ce qui a été accompli depuis la venue de cette direction qui est remis en cause. Peut-être qu’Aït-Djoudi ne réalise pas encore la gravité et les conséquences que peuvent engendrer sa décision et surtout son timing (quelques jours avant l’arrivée de Badou Zaki et la signature de deux nouvelles recrues) mais beaucoup pensent qu’il vient de faire une grosse erreur qui le poursuivra pour toujours en faisant passer sa petite personne et ses querelles personnelles avec Madjène et Zouaoui avant toute autre considération, entre autres l’avenir de la JSK qu’il dit aimer et chérir.
AAD ou la politique de la terre brûlée
Hannachi agissait de la même sorte lorsqu’il était à la tête du club. «C’est moi ou le déluge», défendait-il. Aït- Djoudi, qui dit être mis à l’écart par les autres membres du directoire, a choisi de «tout brûler» plutôt que de céder du terrain à Madjène et Zouaoui. Dans sa logique, Azzeddine Aït-Djoudi pense que son départ va provoquer la dissolution du directoire, donc l’éjection de ses deux rivaux, ce qui provoquera une assemblée générale durant laquelle une autre direction ou directoire sera nommé dans laquelle il aura un rôle important à jouer. Peut-être avec Mellal, ou seul, comme il l’a lui-même annoncé à notre confrère quelques minutes après son passage à la télévision. C’est en fait une vengeance qu’Aït-Djoudi a bien menée jusque-là, mais attention aux conséquences !
Remplacer Aït-Djoudi ou dissoudre le directoire : que décidera le CSA ?
On connaît tous la réponse à cette question, mais si on a décidé de la poser, c’est pour montrer que le Conseil de surveillance a le choix et que la dissolution du directoire n’est pas la seule option. Il y en a une autre. La loi algérienne sur la gestion des sociétés par actions qui ont choisi le directoire comme mode de gestion exige que ce même directoire soit composé de 3 à 5 membres physiques. Dans le cas de la JSK, et après la démission d’Aït-Djoudi, le conseil de surveillance est obligé de se réunir pour décider de la marche à suivre. La première option est celle de la dissolution du directoire et son remplacement par un autre qui sera choisi par les actionnaires. La seconde option, plus logique et plus adaptée dans le cas de la JSK, est le remplacement du poste vacant par un autre membre de leur choix comme le permet la loi sur la gestion des sociétés par actions et sur le mandat d’administrateur dans son cadre législatif dans son article 648 : 3-3-5 :
- Révocation et vacance du poste dans un directoire
«Les membres du directoire sont révocables par une assemblé générale ordinaire sur proposition du conseil de surveillance, lequel en cas de vacance nomme un remplaçant pour le temps qui reste à courir jusqu’au renouvellement du directoire.»
Le CSA ne soutiendra pas Madjène et Zouaoui
Et le CSA dans tout ça ? C’est une question à la quelle on connaît la réponse. Le CSA mené par Zeghdoud et Meftah ne soutiendra jamais Madjène et Zouaoui dans cette histoire. Il voulait son départ dès le début. Ils ont tenté déjà et échoué à les éjecter pour placer Chérif Mellal, aujourd’hui avec leur nouvel allié Aït- Djoudi, ils pensent avoir plus de poids et de crédit auprès des supporters pour mettre en place leur «projet». On peut déjà imaginer ce qui se passera dans les jours à venir. Le CSA va se réunir, Mellal sera élu président et Aït- Djoudi sera soit son entraîneur ou bien son DTS. Pourquoi on reparle de Mellal maintenant ? Et bien parce qu’Aït-Djoudi s’est dit prêt à travailler avec lui et s’est même interrogé sur les raisons qui ont poussé les décideurs actuels de la JSK à lui fermer les portes du club, lui qui disait il n’y a pas moins d’un mois que Mellal était un imposteur et, et, et… Aussi, on sait que le CSA a fait un deal avec Cherif Mellal et s’est même entendu sur tout avec lui avant que l’AGEx lors de laquelle il devait être intronisé a été annulée pour un problème de siège. Une autre hypothèse est évoquée par des gens très au fait de ce qui se passe à la JSK, celle du retour de Mohand-Chérif Hannachi. En effet, les lanceurs de cette rumeur pensent que noircir la situation et plonger le club dans la crise ne va que faire regretter aux supporter Hannachi. Dans ces conditions là, son retour pourrait être salutaire pour plus d’un…Bien sûr, on sait tous que jamais ils vont vouloir revenir à cet ère là et ils préféreront mourir que de voir l’ancien président à nouveau à la tête du club.
Les supporters menacent
Les supporters, dépités par tout ce qui se passe à la JSK, s’organisent et ne comptent pas se taire face à tout ce qui se passe dans le club depuis le départ de Hannachi. Sur les réseaux sociaux, dans les villages et villes d’Algérie, ils s’organisent et comptent investir la rue, s’il le faut, pour mettre fin à cette mascarade. Le RDV est déjà donné pour le 10 de ce mois à l’occasion de la réunion du conseil de surveillance pour mettre le holà. Une réunion qui ne devrait d’ailleurs pas avoir lieu parce que le directeur de l’hôtel Concorde aurait refusé de l’abriter. Par ailleurs, nous avons essayé de contacter Madjène et Zouaoui pour avoir leurs avis sur la question, les deux ont préféré ne pas commenter ni répondre aux dires d’Aït- Djoudi pour le moment. Ils attendront les décisions du Conseil de surveillance avant d’agir. On y reviendra demain avec plus de détails.
- B.
Aït-Djoudi : «Prêt à travailler avec Mellal ou présider la JSK»
Vous avez décidé de démissionner du directoire, pourquoi ?
Je ne pouvais plus continuer à travailler avec des gens qui ne m’adressent même pas la parole. C’est hypocrite. Il fallait que je parte.
Vous ne pensez pas que le timing est mal choisi…
Il fallait que je le fasse, et puis, maintenant ou après, ça change quoi ?
Ça ressemble à de la déstabilisation quelques jours avant la venue de Badou Zaki et les signatures de Banouh et Belkalem…
Non, ce n’est pas ça. Ça aurait été de la déstabilisation si j’étais resté travailler dans ce directoire. Ce qui se passera après ma démission n’est pas de mon ressort.
Vous reprochez à Madjène et Zouaoui de vous avoir forcé à démissionner de votre poste d’entraîneur…
Noon, ils ne peuvent pas le faire, je suis un enfant du club, je suis parti de mon plein gré et c’est moi qui les ai fait entrer à la JSK.
Vous leur reprochez quoi alors ?
Leur trahison. Ils m’ont poignardé dans le dos. Après le match contre le MCO, ils m’ont laissé seul face aux supporters et après la défaite devant la JSS, ils ont tout fait pour faire retourner les supporters contre moi. Le courant ne passait plus, on s’adressait même pas la parole, alors j’ai préféré partir.
Qu’allez-vous faire maintenant ?
C’est aux actionnaires de décider. Moi, je suis prêt à servir mon club aujourd’hui et demain jusqu’à ma mort.
Vous aviez déclaré sur une chaîne privée que Mellal doit avoir sa chance de mettre en place son projet…
Oui, pourquoi pas ? S’il a de l’argent et un projet, pourquoi le bloquer ? C’est un enfant de la région et il aime la JSK…
Serez-vous prêt à travailler avec lui ?
Je suis prêt à travailler avec qui que ce soit si cela aidera la JSK à sortir de la crise. Sinon, je suis prêt à présider le club, j’en suis capable, je l’ai toujours été. Si je n’ai pas encore investi mon argent c’est parce que je ne suis pas actionnaire, le jour où je le serai, vous verrez ce que je peux apporter.
On dit que vous vouliez reconvertir votre salaire de 300 millions/mois en actions, est-ce vrai ?
Je l’ai dit et je le redis, je travaillais gratuitement à la JSK. J’ai accepté d’entraîner l’équipe lors de cette phase de transition en attendant que le club se stabilise.
- H.
Banouh ne récupérera sa lettre de libération que ce jeudi
L’attaquant Banouh n’a toujours pas récupéré le fameux document qui lui permettra d’officialiser son transfert à la JSK. Il est parti hier à la Chambre de résolution des litiges, mais il est revenu bredouille puisqu’on lui a signifié que le verdict dans le bras de fer l’opposant à la direction harrachie ne tombera pas avant ce jeudi. Il donne sa
priorité à la JSK, mais faute de libération, il ne poursuivra pas ses négociations avec les responsables kabyles. Il a été convoité par plusieurs clubs, mais tout indique que dans le cas où la CRL lui donne gain de cause, il signera à la JSK à la fin de cette semaine.
Enthousiasmé à l’idée de porter le maillot des Jaune et Vert, il est prêt à faire des concessions sur le plan financier pour trouver un accord avec les responsables kabyles. Si son transfert se concrétise, il sera d’un grand apport pour la JSK. Son association avec Ziri Hammar qui est considéré comme l’un des meilleurs attaquants de notre championnat fera certainement des merveilles.
Situation embarrassante
Même si Banouh accorde sa priorité à la JSK, les responsables kabyles prient pour que la CRL lui donne gain de cause. Si pour une raison ou une autre, cette instance exige de lui de retourner à l’USMH, les dirigeants de la JSK se retrouveront dans une situation embarrassante. En contact avec lui depuis plusieurs semaines, ils pensaient que le verdict de la CRL tomberait hier, mais ils ont déchanté encore une fois. Si les contacts avec Banouh échouent, ils devront se rabattre sur d’autres pistes à quelques jours seulement de la clôture du marché des transferts. Ils sont disposés à l’attendre jusqu’à ce qu’il récupère sa lettre de libération, mais si la CRL le bloque, ils se retrouveront dans une situation très délicate.
- Boumali
Hammar vide son sac : «Je ne veux pas que les dirigeants règlent leurs comptes à travers moi»
L’attaquant Ziri Hammar est encore frustré par son expulsion lors de la dernière rencontre face à la JS Saoura. Il a réaffirmé hier qu’il n’a pas insulté l’arbitre avant d’ajouter qu’il n’est pas un joueur à problèmes. Il tire à demi-mots contre ceux qui veulent lui créer des problèmes en déclarant que les dirigeants ne doivent pas régler leurs comptes entre eux à travers eux en poursuivant qu’il sera à la hauteur des attentes des supporters.
Vous n’étiez pas présent à la séance d’entraînement d’aujourd’hui, peut-on savoir pourquoi ? (Entretien réalisé hier soir)
Mon absence est autorisée. Comme je suis suspendu pour le match de la coupe d’Algérie, j’ai profité de l’occasion pour faire le renforcement de mon genou pour éviter une éventuelle rechute à l’avenir.
Beaucoup a été dit sur vous avant et après le match face à la JS Saoura, vous auriez certainement aimé réussir vos débuts avec les Jaune et Vert, n’est-ce pas ?
Bien sûr, j’étais déterminé à réussir mes débuts, malheureusement j’ai été expulsé au début de la deuxième mi-temps. Je dois vous dire que c’est mon premier carton rouge dans ma carrière. J’ai commencé à jouer en professionnel à l’âge de 17 ans et je n’ai jamais eu de carton rouge auparavant.
Ça arrive à tous les joueurs de prendre des cartons rouges…
Mais quand il s’agit de Hammar, on commence à raconter n’importe quoi. Je n’ai pas insulté l’arbitre et mes partenaires qui se trouvaient juste à côté de moi savent ce qui s’est passé. Je n’aime pas parler de l’arbitre, mais les gens doivent savoir que je ne lui ai pas manqué de respect et je ne l’ai pas insulté.
Certains disent que Hammar commence déjà à créer des problèmes…
Ceux qui disent ça ne me connaissent pas. Je ne suis pas un homme à problèmes. Ces gens-là doivent savoir que j’ai fait des concessions sur le plan financier pour porter le maillot de la JSK. J’ai reçu des offres supérieures à celle de la JSK et les dirigeants kabyles peuvent en témoigner.
Il faut reconnaître que la plupart des supporters kabyles estiment que vous êtes un très bon renfort pour l’équipe…
Je leur dirai qu’ils n’ont rien vu encore. Je donnerai le meilleur de moi-même pour être à la hauteur des attentes placées en moi. Je tâcherai de marquer le maximum de buts possibles.
Vous étiez soumis à une terrible pression à Béchar, cela vous a déstabilisé, n’est-ce pas ?
Je suis toujours reconnaissant envers les supporters de la JSS et du président Zerouati. C’est grâce à eux que je me suis fait un nom, mais les fans ne doivent pas oublier que j’ai donné aussi à leur équipe. Ils peuvent siffler un joueur, mais ils ne doivent pas insulter ses parents. Ce n’est pas bien ça.
Est-il vrai que vous aviez exigé d’être payé avant la rencontre face à la JS Saoura ?
Jusqu’au moment où je vous parle, je n’ai pas été payé, mais cela ne m’a pas empêché d’aller jouer à Béchar. J’ai fait des sacrifices en acceptant de jouer d’entrée, car je n’ai pas joué depuis près d’un mois et demi. J’aurais pu dire à mes dirigeants de me dispenser de cette rencontre pour éviter des blessures, mais je ne l’ai pas fait. Je suis venu à la JSK pour apporter un plus et je ne rechignerai pas sur l’effort afin d’être à la hauteur des attentes placées en moi.
L’entraîneur Azzedine Aït-Djoudi avait déclaré qu’il avait songé à vous dispenser de la rencontre, car vous étiez arrivé en retard aux entraînements…
Vous savez, je suis arrivé en retard aux entraînements, car je faisais la navette entre Alger et Tizi-Ouzou. Je n’avais pas bénéficié d’appartement et j’ai été obligé de faire des allers-retours entre Alger et Tizi-Ouzou. Mais ce problème est réglé maintenant puisque la direction assure ma prise en charge. Je ne veux pas que les dirigeants règlent leurs comptes à travers moi.
Badou Zaki sera sans nul doute le futur entraîneur de la JSK, que pensez-vous de ce coach ?
Tout le monde connaît la valeur de Badou Zaki, car on sait tout ce qu’il a réalisé avec le CRB. S’il vient on lui souhaite la bienvenue.
Vous êtes suspendu pour le match face à Oued R’hiou comptant pour les 1/16 de finale de la coupe d’Algérie, ne pensez-vous pas que cette rencontre ne sera qu’une simple formalité pour votre équipe ?
Non, il ne faut pas raisonner comme ça. Mon équipe doit prendre très au sérieux ce match pour éviter toute mauvaise surprise. Arsenal qui est un grand club s’est fait éliminer par une équipe de deuxième division. En coupe, il n’y a pas de petites ou grandes équipes. On donnera tout pour gagner ce match.
A la reprise du championnat, vous allez affronter l’USMB, ne croyez-vous pas que c’est un match à ne pas rater ?
On doit jouer tous nos matches avec la ferme intention de les gagner. Il faut qu’on gère match par match afin d’améliorer notre classement.
Vous souhaitez certainement que votre sanction ne dépasse pas un match…
Bien sûr, j’espère que je ferai mon retour face à l’USMB. Il faut qu’on frappe fort dès le début de cette phase retour pour chasser le doute et par conséquent rendre le sourire à nos fans.
- B.
Belkalem - Zouaoui : rendez-vous aujourd’hui
Initialement, les deux hommes devaient se rencontrer pour aborder le transfert du joueur à la JSK. Finalement, cela ne s’est pas fait puisque l’ancien international s’est excusé. Néanmoins, un nouveau rendez-vous a été pris pour aujourd’hui.
Le transfert de Belkalem à la JSK prend des allures de feuilleton interminable. En effet, le joueur est convoité depuis plusieurs semaines et le joueur passé par Watford tergiverse encore par rapport à son retour à son club formateur. Cependant, rien n’est facile dans cette affaire. Zouaoui et Madjène n’ont pas arrêté de faire la cour à l’enfant de Mekla pour le faire signer le plus vite possible surtout qu’apparemment un rebond à l’étranger n’est pas à l’ordre du jour. D’ailleurs, les deux parties avaient convenu d’un rendez-vous pour hier afin de parler une bonne fois pour toutes sur cette histoire de transfert à la JSK. Finalement, il ne s’est rien passé du moment que le joueur n’a pas fait le déplacement à Tizi Ouzou pour rencontre Zouaoui et parler concrètement de son retour. Belkalem est resté à Alger mais a pris le soin d’appeler le vice-président du directoire pour l’aviser et s’excuser de ne pouvoir faire le déplacement. D’après une source proche du dossier, le joueur verra Zouaoui aujourd’hui et tout sera abordé.
Zouaoui : «Je le verrai aujourd’hui»
Dans une brève déclaration qu’il nous a accordée hier, le vice-président du directoire, Saïd Zouaoui a tenu à assurer qu’il rencontrera bel et bien le joueur aujourd’hui. «Effectivement, je devais rencontrer Belkalem pour parler de son transfert. Cependant, il m’a appelé pour dire qu’il était désolé. Cependant, je vais le voir aujourd’hui et on parlera de son retour à la JSK.» Espérons que cette fois ça va bien se passer pour les deux hommes.
- Z.
Badou Zaki : «J’ai retardé ma venue pour des raisons personnelles»
- «Je serai bel et bien à Tizi dimanche»
Dans notre édition d’hier, l’ancien entraîneur du CRB détenteur de la coupe d’Algérie nous a fait savoir qu’il était en contact avec les dirigeants de la JSK durant ces dernières 48 heures dans l’optique de prendre la tête du staff technique du club phare de la Kabylie.
Mais le coach marocain s’est montré aussi très prudent quant au fait qu’il n’avait pas encore donné son accord de principe aux dirigeants de la JSK. « Je vais venir jeudi et voir les conditions dans lesquelles vit le club, l’environnement direct mais aussi les joueurs avant de prendre ma décision finale. Je serai aussi présent pour le match de coupe, et cela me permettra d’être mieux fixé», nous avait confié l’ancien gardien des Lions de l’Atlas.
Sauf que depuis hier, les données ont, semble-t-il, changé, puisque Badou Zaki a décidé de retarder sa venue à Tizi Ouzou. «Et bien finalement je ne viendrai en Algérie que dimanche. Malheureusement des empêchements personnels ont fait que je ne puisse pas voyager ce jeudi, et de ce fait je ne serai pas au stade pour la rencontre de coupe comme cela était initialement prévu », nous a déclaré hier en début de soirée Badou Zaki.
«Si tout se passe bien, je serai de retour pour le prochain match du championnat»
C’est donc dimanche que les négociations entre Badou Zaki et les responsables kabyles se poursuivront puisque des volets ont déjà été discutés au téléphone. «Certes, nous avons déjà parlé de certains aspects, mais je ne peux accepter d’entraîner un club dans voir sur place. Je dois me rendre à Tizi Ouzou pour que je puisse avoir ma propre idée sur ce qui m’attend, impossible de me lancer comme ça sans que j’aie toutes les données », nous a précisé Badou Zaki.
Ce dernier qui nous a semblé un peu plus rassuré qu’avant-hier par rapport à la situation du club puisqu’il paraissait un peu plus engagé dans le projet du directoire de la JSK a tenu à rajouter : « Si j’arrive à trouver un terrain d’entente avec la JSK dimanche prochain et bien je signerai mon contrat. Je rentrerai au Maroc au plus tard mardi afin de ramener mes affaires, et je serai de retour à temps pour le match du championnat. Je me dois d’être présent au stade pour me faire ma petite idée sur l’équipe avant que je commence mon travail», conclut Zaki.
Ainsi donc, l’ancien gardien de la séléction marocaine qui a réussi l’exploit de remporter la coupe avec le CRB la saison dernière alors que le Chabab traversait une crise aiguë arrivera dimanche. Le coach marocain semble prêt pour prendre la JSK, la balle est donc dans le camp des dirigeants kabyles qui doivent le convaincre pour finaliser le plus tôt possible.
Asma H. A.
Doudane : «On attendra Banouh jusqu’à ce qu’il récupère sa libération»
Le manager général, Karim Doudane, affirme que le recrutement de l’attaquant de l’USMH Banouh fait toujours partie des priorités de la direction en ce mercato hivernal. Bien qu’il n’ait pas récupéré sa lettre de libération hier comme prévu, le manager général des Jaune et Vert confie que les responsables kabyles attendront le temps qu’il faut pour finaliser avec lui. «On attendra Banouh jusqu’à ce qu’il récupère sa lettre de libération», a déclaré Doudane dans la journée d’hier. La Chambre de résolution des litiges ne tranchera sur l’affaire qui oppose Banouh à la direction harrachie que ce jeudi, mais cela n’inquiète pas pour autant les dirigeants de la JSK qui sont convaincus que la CRL donnera gain de cause à l’attaquant qu’ils convoitent depuis plusieurs semaines. Banouh sera fixé sur son avenir avec l’USMH à 6 jours seulement de la clôture du mercato hivernal et s’il n’aura pas gain de cause, les dirigeants de la JSK seront obligés de se rabattre sur d’autres pistes.
«L’absence de Hammar est autorisée»
Pour couper court à toutes les rumeurs concernant l’absence de l’attaquant Ziri Hammar qui a eu lieu hier matin, Doudane déclare que la direction l’a autorisé à s’absenter. «L’absence de Hammar est autorisée», a-t-il dit. L’ancien pensionnaire de l’USM Alger avait eu l’autorisation de sa direction pour aller renforcer son genou afin d’éviter une éventuelle rechute. Il a joué 55 minutes à Béchar et il a confirmé qu’il ne souffre d’aucune blessure méchante. Tout ce qui a été dit sur sa soi-disant blessure n’est que racontars.
- H.
Ekedi réintègre le groupe
Comme nous l’avons rapporté dans notre dernière édition, l’attaquant Steve Ekedi a été autorisé à reprendre avec ses partenaires. Il a réintégré hier le groupe après que les responsables de la Fédération camerounaise de football aient menacé les dirigeants de la JSK de saisir la FIFA dans le cas où ils continueraient à écarter Ekedi. Il s’est entraîné le plus normalement du monde hier avec le groupe, mais aucun dirigeant ni aucun membre du staff technique n’ont daigné discuter avec lui. Cette attitude n’honore pas la direction, car à force de vouloir pousser un joueur à partir à tout prix, cela finit par ternir l’image du club qui était l’un des géants de l’Afrique. Il est utile de souligner aussi que les responsables de la Fécafoot ont demandé à la direction de lui payer les 2 mois qu’elle lui doit avant la fin de cette semaine.
Djabout et Asselah toujours aux soins
Blessés depuis la rencontre amicale disputée face au RC Kouba, l’attaquant Adel Djabout et le gardien Malik Asselah sont toujours soumis à des soins. Le premier devra réintégrer le groupe aujourd’hui, mais le second est incertain pour la rencontre de la coupe d’Algérie face à Oued R’hiou. Avec la suspension de Hammar, l’entraîneur intérimaire Salim Gaci comptera certainement sur Djabout ce week-end face à l’équipe d’Oued R’hiou dans le cas où il se remettrait totalement de sa blessure.
Hammar absent
La séance d’hier a été marquée par l’absence de l’attaquant Hammar. Mais ce dernier a été autorisé par sa direction à ne pas s’entraîner avec ses partenaires.
Ils ont travaillé ensemble à Belouizdad
Hamia : «Badou Zaki ? Le meilleur entraîneur avec qui j’ai travaillé»
L’avant-centre du CRB dresse un portrait très élogieux de son ancien entraîneur, le décrivant comme un homme à l’écoute de ses joueurs et très proche d’eux. Il lui a été d’une grande aide et lui a prodigué beaucoup de conseils que l’intéressé avoue n’avoir pas suivi.
Depuis avant-hier soir, l’actualité de la JSK se nomme Badou Zaki. L’entraîneur marocain qui a fait des miracles au CRB au point de lui offrir la coupe d’Algérie devrait sauf rebondissement être le nouveau coach des Canaris. Ayant laissé un bon souvenir en Algérie, l’ancien portier des Lions de l’Atlas va donc revenir en Ligue 1 Mobilis par le biais de la formation du Djurdjura. Pour nous en dire un peu sur le profil du Marocain, qui de mieux qu’un de ses anciens joueurs au CRB. Mohamed Amine Hamia puisque c’est de lui qu’il s’agit ne tarit pas d’éloges à l’heure d’aborder son ancien entraîneur et assure : «Badou Zaki est le meilleur entraîneur avec lequel j’ai pu travailler depuis l’entame de ma carrière de footballeur. C’est un coach qui connaît parfaitement son métier et a du charisme. Avec lui, on sent que c’est quelqu’un de compétent qui tient à tirer le maximum de ses joueurs et la preuve en est avec la coupe d’Algérie qu’on a gagnée la saison passée. Je n’en garde que de bons souvenirs avec lui.»
«Il discute beaucoup avec ses joueurs»
Parmi les qualités principales du coach marocain, c’est sa proximité avec les joueurs. D’ailleurs, l’ancien de Médéa assure à ce propos : «L’une des choses qui m’ont marqué, c’était le fait qu’il venait chaque jour me voir pour me parler et me motiver. Même lorsque les temps étaient durs au CRB, il parvenait à faire l’équilibre entre le tout et cela nous a permis de faire d’excellentes choses sur le terrain et ça nous a permis de gagner la coupe d’Algérie.»
«Malheureusement, je n’ai pas suivi ses conseils»
Pour faire comprendre à quel point les conseils de Badou Zaki sont importants, Hamia revient sur son cas personnel et avoue avoir eu beaucoup de conseils de son ancien entraîneur : «Il me parlait beaucoup à moi et me donnait beaucoup de conseils. Il m’a dit que j’avais des qualités et que je pouvais être meilleur. Malheureusement, je n’ai pas suivi ses conseils.» Lorsqu’on a voulu savoir, il a dit : «Il m’avait conseillé de quitter le CRB et aller ailleurs, mais je ne l’ai pas fait. Au final, il avait raison.»
«Rien d’officiel avec la JSK»
Comme Hamia est une cible des Canaris, on lui a posé la question par rapport à cette option mais il a assuré : «Pour vous dire la vérité, il n’y a rien d’officiel avec la JSK. Je vais vous faire une confidence, aucune équipe ne peut racheter ma lettre de libération. La situation est vraiment floue pour moi. Cependant, je vais essayer de régler mon cas.»
- Z.