Le souci majeur de la nouvelle direction de l’Entente, c’est bien les dettes du club. Selon le porte-parole, Salim Oussaci, qui s’exprimait avant-hier au cours d’un point de presse, le montant des dettes en question est évalué à plus de 10 milliards de centimes.

Outre les créanciers qui ne cessent de réclamer leur argent, il y a aussi la régularisation des arriérés de salaire des joueurs de l’effectif actuel, ainsi que les dettes cumulées auprès de la Chambre de résolution des litiges de la LFP suite à des conflits avec d’anciens joueurs et techniciens. Toutefois, s’il y a bien une dette qu’il faudra régulariser dans les plus brefs délais, c’est de l’international et ancien joueur malgache de l’ESS Ibrahim Amada. Celui-ci, qui avait, pour rappel, saisi la FIFA, attend du club 1,8 milliard. Une somme que la direction sétifienne doit régler au risque d’être sanctionnée par l’instance du football mondial qui a menacé le club phare d’Aïn El-Fouara de mesures disciplinaires, allant même jusqu’à la rétrogradation au palier inferieur. Une menace qu’on prend au sérieux dans le camp des dirigeants.

Sanctions

«Effectivement, la nouvelle direction fait de la régularisation des dettes sa priorité. Il ne faut pas oublier que nous sommes sous le coup des sanctions de la FIFA au sujet de l’argent que le club doit à Amada. C’est une affaire qu’on compte régler dans les plus brefs délais. Mieux encore, je vous annonce que l’argent est prêt, on attend seulement de régulariser la situation du club par rapport à la réglementation qui régit le football national. On doit, en effet, élire un DG à la tête de la SSPA/ESS afin de mettre en règle la gestion du club. Cela peut prendre un peu de temps, mais le plus important, l’argent pour éponger les dettes d’Amada est prêt. Idem pour les arriérés de salaire des joueurs de l’effectif actuel. Les dirigeants sont bien décidés à sortir le club de la situation difficile qu’il traverse. Pour cela, je tiens à dire aux supporters de rester patients et continuer à soutenir l’équipe dirigeante dans ces moments difficiles‘’, a déclaré à ce titre l’ancien arbitre international qui a indiqué que l’épineux sujet des dettes figure aussi dans les conditions posées par la société qui compte prendre en charge à l’avenir l’ESS. Cette dernière a demandé à cet effet l’établissement d’un audit et une évaluation exacte des dettes que cumule le club. Dans ce registre également, on a appris que les autorités locales, à leur tête le wali de Sétif Mohamed Belkateb, ont réitéré leur engagement à aider financièrement la nouvelle direction de l’équipe phare de la ville. Idem pour la municipalité et la DJS qui sont, selon le porte-parole de l’ESS, disposés à accompagner le club pour régler ses dettes, avait-il rassuré.

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Alors que Khiat a filé au CABBA

Saâd ne sera pas sétifien

Le défenseur central Khiat ne jouera pas à l’Entente de Sétif. Contrairement à Tebbi et Souibaah, l’ancien joueur du NAHD a préféré s’engager avec le CABBA. Après voir conclu avec l’ex-président de l’ESS Hassen Hamar, le joueur s’est finalement présenté à la capitale des Hauts-Plateaux pour discuter avec les dirigeants qui lui ont demandé de revoir à la baisse son salaire par rapport à celui convenu avec Hamar. Le joueur, qui aurait donné son accord, a toutefois exigé de toucher trois mois de salaire. Ce que la nouvelle direction de l’ESS a refusé, en tentant cependant de le convaincre, comme c’est le cas pour le reste du groupe. Ce fut en vain puisque le joueur a fini par opter pour le club de la capitale des Bibans qui a sollicité ses services pour renforcer son arrière-garde. Voilà ce qui va compliquer un peu plus la tâche des dirigeants sétifiens au moment où Anes Saâd, sur lequel on comptait après le départ de Bedrane, ne semble pas chaud de reprendre avec ses anciens partenaires du club des Hauts Plateaux. Attendu depuis la reprise des entraînements il y a plusieurs jours, le joueur natif de Ben-Badis n’a donné aucun signe de vie, comme ce fut le cas la saison passée où il fut rarement présent avec ses camarades. ‘’Je pense qu’il vaut mieux que la direction le libère. Le joueur n’a plus la tête à Sétif. C’est vrai que c’est un bon élément et sur lequel on a beaucoup investi, mais je pense qu’il est préférable pour le club et le joueur de trouver un compromis pour une séparation‘’, a indiqué à ce titre le secrétaire du club Rachid Djerroudi. Il est juste de rappeler que Saâd avait fait parler de lui la saison dernière en boudant son équipe à plusieurs reprises. Un comportement qui, à cette époque, a irrité les supporters qui ont exigé aussitôt son renvoi pour n’avoir pas respecté les couleurs de leur équipe.

1. R.