L’annonce de la résiliation du contrat de l’arrière gauche Mehdi Ferrahi a surpris tous les supporters de la JSK, d’autant plus que celle-ci est intervenue quelques heures seulement après la signature du pensionnaire de Magra Chikhi.
Beaucoup a été dit sur la résiliation de son contrat, mais une source proche de la direction nous a indiqué que le président des Jaune et Vert de la JSK n’a pas apprécié que celui-ci lui fasse du chantage avant même qu’il n’entame les entraînements avec l’équipe. Il s’est entendu avec le président de la JSK de percevoir trois salaires avant de rejoindre la résidence du club, mais les dirigeants ne lui ont offert que deux mensualités, c’est-à-dire, 140 millions de centimes, or lui exige à ce qu’il touche 210 millions de centimes en expliquant aux dirigeants de la JSK que ces trois salaires représentent un salaire dans certains clubs. Cela n’a pas plu au premier responsable du club qui a décidé dans la soirée de mercredi dernier de résilier le contrat de Ferrahi ou plutôt de déchirer son contrat. Par ailleurs, l’agent de Ferrahi auquel la direction a remis un chèque de 140 millions de centimes représentant deux salaires l’a restitué à la direction. Avec la promotion du jeune Benkhouda en équipe senior, la direction ne songe nullement à recruter un arrière gauche.
- B.
«J’ai résilié mon contrat à cause d’un problème d’argent»
Quelques jours seulement après avoir paraphé un bail de 3 saisons au profit des Jaune et Vert de la JSK, Mehdi Ferrahi l’a résilié dans la soirée de mercredi dernier. Il nous explique dans cet entretien la raison de la résiliation de son contrat.
Vous avez résilié votre contrat dans la soirée de mercredi dernier, peut-on savoir pourquoi ?
J’ai résilié mon contrat pour la simple raison que les dirigeants de la JSK n’ont pas tenu leurs engagements envers moi. Je me suis entendu avec eux pour que je touche une avance de trois salaires, malheureusement ils ne m’ont accordé que deux.
Avez-vous tenté de s’entretenir avec le président Mellal pour trouver un terrain d’entente au lieu d’opter pour cette décision extrême ?
Ce qui m’a poussé à résilier mon contrat, c’est le manque de considération. J’ai fait d’énormes concessions pour venir à la JSK et si mon salaire était de 200 millions de centimes ou plus, j’aurais compris l’altitude de la direction. Je n’avais pas bénéficié d’un gros salaire et malgré ça, les dirigeants me demandaient de patienter, je leur avais dit qu’il n’est pas question pour moi de reprendre avant de toucher trois mois d’avance. Je dois vous dire aussi que le président de la JSK ne m’a pas appelé pour tenter de trouver un terrain d’entente.
Votre salaire était de 70 millions de centimes par mois, n’est-ce pas ?
Oui, c’est ça. Je dois aussi souligner que la direction n’avait pas racheté ma lettre de libération. J’avais exigé à ce qu’on m’offre les trois mensualités sur lesquelles je me suis entendu avec le président Mellal, car les dirigeants ne m’avaient donné aucune garantie pour que je sois payé à la reprise. Certes, ils m’avaient dit que c’est une question de 4 ou 5 jours, mais je n’avais pas signé pour un gros salaire pour que je patiente je ne sais jusqu’à quand pour toucher mon argent.
Peut-on connaître votre prochaine destination ?
J’ai des contacts, mais je préfère ne rien dire avant d’officialiser mon transfert.
- B.