Déterminés plus que jamais à engager un attaquant étranger de valeur, capable d’apporter du punch à la ligne offensive de leur équipe, les dirigeants kabyles n’ont pas d’autre alternative que de se séparer des services de Masoud Juma. Mais comme il n’a aucune offre concrète et qu’il est sous contrat pour deux autres saisons, le président Mellal est contraint de négocier avec lui son départ.
Le souhait de la direction est de le transférer non seulement pour renflouer les caisses du club, mais aussi pour ne pas l’indemniser. Il semble qu’un manager tente tant bien que mal de le placer dans le championnat émirati, mais il n’y a rien d’officiel pour le moment. Il faut dire qu’avec cette pandémie du coronavirus et la fermeture des frontières, ce n’est pas du tout facile pour tout club de transférer un joueur à l’étranger, surtout lorsqu’il s’agit d’un attaquant qui n’a marqué aucun but lors de l’exercice écoulé. Certes, l’international kenyan a des potentialités, mais il n’a pas le sens des buts. Aussi, la blessure qu’il avait contractée à la mi-phase aller l’avait éloigné des terrains pendant plus de trois mois, ce qui l’avait freiné dans son élan. Les dirigeants n’ont jamais douté de ses qualités, mais comme l’équipe a besoin d’un véritable chasseur de buts, ils n’ont pas d’autre choix, dans le cas où ils ne parviendraient pas à le transférer, que de négocier son départ pour trouver une solution arrangeant les deux parties.
Négocier son départ
Gardant toujours l’espoir de le transférer dans le championnat émirati ou dans un autre championnat des pays du Golfe, les responsables kabyles attendront jusqu’au 15 ou 20 septembre. S’il n’y aura rien de concret concernant son transfert, ils l’inviteront à négocier son départ. Evidemment, ils feront tout pour le convaincre de résilier son contrat, car ils ne veulent aucunement procéder à la résiliation de son contrat d’une manière unilatérale et ce, pour éviter qu’il saisisse la FIFA. Comme l’affaire de l’ex-international burkinabé Banou Diawara n’est toujours pas réglée, ils ne veulent pas se retrouver avec une deuxième affaire au niveau de la FIFA surtout qu’ils peuvent trouver un accord avec Juma dans le cas où il ne trouverait pas de club preneur. Dans un récent entretien accordé à notre journal, l’international kenyan, que nous avons interrogé à propos de son avenir, a affirmé qu’il n’y a que le président Mellal qui peut dire s’il va poursuivre ou pas son aventure avec les Jaune et Vert, tout en précisant qu’il n’a reçu aucune offre concrète et qu’aucun dirigeant ne lui a parlé du contact avec le club émirati.
Zelfani
Pas du tout satisfait par le rendement de Juma, l’entraîneur Yamen Zelfani a fait part à ses dirigeants de son souhait de renforcer son effectif par un vrai chasseur de buts qui, de préférence, devra être un francophone. Il faut dire que même les dirigeants se sont rendu compte qu’il est difficile pour un anglophone de réussir dans notre championnat, car l’ancien international nigérian Uche et l’international kenyan Juma ont d’énormes qualités, malheureusement le problème de langue a été un véritable handicap pour eux. Les dirigeants de la JSK sont sur les traces de deux attaquants étrangers, mais on croit savoir qu’un répond particulièrement au profil qu’ils recherchent. Ils ont entamé les négociations avec lui, mais ils n’ont toujours pas finalisé, car ils attendent d’abord de trouver un accord avec Juma avant de concrétiser. D’après une source proche de la direction, les dirigeants ont déjà négocié avec cet attaquant la durée de son contrat et le salaire qu’il percevra à la JSK.
- B.