Une fois la participation à la C1 assurée, tout va si vite à l’Entente de Sétif et dans tous les sens. Après un premier tête-à-tête entre Serar, le président du CA de la SSPA/ESS, et le coach Nabil El Kouki, les deux hommes ont présenté leurs propositions en attendant de finaliser.
En parallèle, dans les coulisses, on évoque déjà les noms des joueurs qui vont arriver et d’autres qui vont quitter l’équipe à l’issue du championnat. Côté départ, des noms, et des non des moindres, sont donnés partants pour une raison ou une autre. C’est le cas d’Akram Djahnit, le numéro 10 du onze sétifien. C’est vrai que ce dernier n’a pas été épargné cette saison par les blessures. Il reste cependant qu’il garde toujours son statut de joueur pouvant faire la différence à tout moment. D’ailleurs, le technicien tunisien ne manque aucune occasion pour parler de son sérieux et de son apport à l’équipe. L’autre élément dont on parle aussi du possible départ n’est autre que le défenseur central Ibrahim El Khalil Bekakchi. Celui-ci est considéré également comme un élément-clé du groupe sétifien,ù que ce soit sur le terrain ou ailleurs. Il est l’un des joueurs les plus utilisés cet exercice aux côtés d’Abdelkrim Nemdil, l’autre joueur qui sera peut-être invité à aller chercher un autre club cet été, tout comme Abdelhak Debari bien que ce dernier serait engagé avec le CRB, laisse-t-on entendre, tout comme Merbah qui serait également très proche de l’USMA. Une véritable « chasse à l’homme » menée par de pseudo-dirigeants, selon les supporters venus faire du business. Le pire est que ces mêmes « dirigeants managers » annoncent à qui veut les entendre que ces joueurs saisiront aussi à la CRL.
Qui veut la tête de Djahnit, Bekakchi et les autres ?
Devant cette situation, les fans guettent le bon moment pour réagir. Déjà qu’ils reprochent à cette direction de n’avoir rien fait par rapport à leurs promesses au début de la saison, comme ce haut responsable du club qui a lancé : «On n’a pas besoin d’une société nationale. » Une phrase devenue une blague qui fait toujours le buzz sur les réseaux sociaux vu que cette même personne est allée supplier les autorités locales pour lui venir en aide et désamorcer la bombe à retardement. Une bombe qui risque d’exploser incessamment. « On attend le moment opportun pour intervenir. On ne va laisser notre équipe. Nous ne comptons pas nous taire», promet un supporter qui a un poids chez les fans ententistes. « C’est la situation sanitaire qui nous empêche. Nous respectons les directives de l’Etat. Une fois que les choses s’améliorent un peu sur ce plan, ils vont entendre parler de nous », a-t-il ajouté. Une chose est sûre, la fin de l’été s’annonce très chaude du côté de la capitale des Hauts-Plateaux.
- R.
Un attaquant libyen ciblé, mais…
Si avec Ibrahim Boudebous, les choses sont allées très vite pour trouver un accord, les recruteurs sétifiens sont en négociation serrée avec un autre attaquant libyen du Ahly Benghazi, en l’occurrence Sufyan Emran. Celui-ci, qui est ciblé, nous dit-on, par le club marocain du Widad Casablanca au même titre que Boudebous, aurait demandé un salaire d’un peu plus de 300 millions de centimes. Une somme jugée « exagérée » par la direction sétifienne qui tente de trouver un compromis avec le joueur.
- R.