Invité sur le plateau de la Chaîne II, Miloud Iboud, le porte-parole de la JSK a refusé de répondre à certaines questions en arguant que la direction s’exprimera sur tous les sujets lors de la conférence de presse qu’elle organisera ce dimanche.
Il s’est exprimé néanmoins sur certains points. Par rapport au départ massif des cadres, Iboud a répondu d’une manière ironique. «Le départ des cadres, ils étaient des joueurs de quartier. Pour moi, il n’y a pas de grands joueurs dans notre championnat à part un ou deux», a-t-il répliqué.
«Les enfants de club doivent penser à leur avenir»
Même s’il n’a pas souhaité parler du départ des cadres dont certains étaient des enfants du club, Iboud a tenu à souligner que les temps ont changé et chaque joueur ne pense qu’à son avenir et à celui de sa famille. «Il n’y a pas d’enfants de club maintenant, car eux aussi doivent penser à leur avenir. Lorsqu’ils voient d’anciens joueurs qui avaient gagné plusieurs titres et qui n’ont pas fait de situation, ils pensent à leur avenir. Aussi, les parents qui ont des enfants qui jouent au football pensent que ces derniers assurent un meilleur avenir à toute la famille », estime-t-il. N’est-ce pas une maniéré de dire qu’il n’y a pas d’avenir pour ces joueurs à la JSK ?
«on ne peut pas concurrencer une mercedes avec une Renaut 4»
Le porte-parole de la JSK a reconnu au cours de son intervention que c’est impossible pour les clubs qui ne disposent pas de gros moyens financiers de concurrencer ceux qui ont des sociétés nationales. «On ne peut pas concurrencer les clubs qui ont des sociétés nationales qui donnent de gros salaires, alors que c’est l’argent du peuple, alors que nous avec cette crise financier, on est obligés de mendier de l’argent. La concurrence avec ces clubs, c’est comme faire une course avec une Renaut 4 contre une Mercedes», a souligné Iboud.
«Hamroune a été correct avec nous»
S’exprimant sur le départ de l’attaquant de Rezki Hamroune qui a rejoint le club égyptienPharco, l’ancien capitaine emblématique de la JSK n’a dit que du bien sur lui. «Hamroune a été correct avec nous en nous disant qu’il a reçu une offre de l’étranger et que le club avec lequel il négociait lui avait dit que s’il contracte une blessure, il abandonnera sa piste. Hamroune avait toujours donné le meilleur de lui-même pour être à la hauteur des attentes placées en lui. C’est pour cela qu’on l’a laissé partir avant la fin de la saison, alors qu’il était toujours sous contrat. Lorsqu’un joueur part en bons termes, il n’y a pas de problème, mais le problème c’est lorsqu’il part en mauvais termes», a-t-il confié.
«Stambouli a accepté nos conditions»
Sur le recrutement de Stambouli, le porte-parole de la JSK a indiqué que la direction a reçu plusieurs CV d’entraîneurs et que le choix s’est porté sur lui. «On a recruté Stambouli, car c’est un grand entraîneur en France et il a accepté nos conditions. On nous avait proposé plusieurs entraîneurs, mais on avait choisi Stambouli.»
«un coach est 1O ans sans entraîner et à son retour ils avaient gagné un titre avec la JSK»
A la question qui lui a été posée concernant Stambouli qui n’a entraîné aucune équipe depuis 2O1O et qui s’est tourné vers la formation avant que le président Mellal ne fasse appel à lui pour remplacer Denis Lavagne, Iboudrepond : «Il y a des entraîneurs algériens qui étaient restés pendant 1O ans sans entraîner aucune équipe, mais à leur retour, ils avaient gagné des titres dont l’un d’eux a fait la JSK.»
Iboud a fait allusion à Khalef sans le citer bien sûr qui en 2OO1 après le limogeage de Belayachi, le défunt Hannachi avait fait appel à Khalef qui avait réussi à remporter la coupe de la CAF avec Sandjak.