S’étant exprimé devant les journalistes à la fin de la rencontre amicale jouée face au CSC, l’entraîneur Henri Stambouli reconnaît que la tâche de son équipe est très compliquée concernant son match de la coupe de la CAF face aux FAR.
«C’est compliqué. Aujourd’hui, on est en retard sur les autres. L’effectif ne s’est pas dessiné complètement. Les joueurs qui vont jouer la CAF, ils en manquent. Ce sont les anciens déjà et ils en manquent. Aujourd’hui, on est dans une situation compliquée, il ne faut pas rêver. L’ancienne direction a envoyé 33 noms pour les licences africaines. C’est le règlement. On va faire avec ce qu’on a, mais je vous avoue qu’aujourd’hui que c’est une situation compliquée, les quelques joueurs qu’on pourrait rajouter ce sont les anciens joueurs, et pour l’instant, ils ne sont pas là, j’attends avec une grande impatience leur arrivée», a déclaré Stambouli.
«Les FAR ont beaucoup d’avance sur nous»
Même si la JSK a animé la finale de la dernière édition de la coupe de la CAF qu’elle a perdue devant le Raja de Casablanca, le coach français pense qu’il lui sera difficile de décrocher le billet qualificatif pour la phase des poules en raison de la qualité de l’adversaire. «On va jouer les FAR, et je dirais que le représentant marocain n’est pas une petite équipe. Notre adversaire est déjà en compétition. Il a fait des matches africains et les FAR eux ont beaucoup, beaucoup d’avance sur nous. Il nous faut donc rattraper le retard», a-t-il souligné.
«Pour l’instant, je suis réaliste»
Interrogé s’il est optimiste ou pessimiste par rapport au prochain match face aux FAR, Stambouli ne veut pas faire de fausses promesses aux supporters. «Pour l’instant, je suis réaliste», a-t-il dit.
«Il nous faut un vrai finisseur»
Installé à la tête du staff technique depuis plusieurs jours, le coach français a eu le temps pour découvrir la qualité de son effectif. Parmi ses priorités, c’est de recruter un vrai avant-centre, sans oublier le milieu et la défense. «On doit recruter dans les secteurs de jeu où on est déficients. Aujourd’hui, par exemple, on n’a pas un réel attaquant, un finisseur, quelqu’un qui est capable de marquer des occasions. C’est un registre compliqué, car les vrais buteurs sont recherchés. On fait travailler avec ce qu’on a chez nous, et après si on arrive à trouver, on devra recruter. On devait récupérer un Africain (l’Ethiopien Muji Kessane, en l’occurrence), mais, pour l’instant, il est coincé dans son pays faute de visa», regrette-t-il.
«La priorité est de garder les joueurs de l’an dernier qui sont en suspens et après on recrutera»
Vu qu’il a demandé à ses dirigeants de renforcer tous les compartiments, Stambouli auquel on a demandé si effectivement il a fait savoir à ses dirigeants de recruter au moins 5 joueurs pour pouvoir jouer les premiers rôles affirme : «Pour moi, le recrutement, ce sont les joueurs qu’on avait la saison passée et qui sont aujourd’hui en suspens. J’espère qu’ils vont nous rejoindre rapidement. Ça c’est déjà une base, on les connaît, on sait leur valeur, on connaît leur qualité et ça c’est la première base de recrutement, ça c’est la priorité des priorités parce que ce sont des joueurs d’expérience et ce sont des joueurs qui ont vécu une histoire avec le club et on pourra s’inscrire dans la continuité.»
«Il y a beaucoup de travail à faire, mais je ne dirais pas plus»
L’entraîneur Stambouli reconnaît qu’il y a beaucoup de manques dans l’équipe et que ça ne va pas être facile. «Pour être très honnête, il y a beaucoup de travail à faire. On sait ce qu’il faut faire, mais là c’est un discours qu’on réserve à son président.»