Les actionnaires, un silence et des questions
Depuis quelques jours, la guerre est déclarée au sein du MC Oran, habitué à vivre chaque été des tiraillements. C’est du moins l’impression qui se dégage de la plupart des intervenants qui choisissent les médias pour s’en démarquer. Aujourd’hui, le club dit phare de l’Ouest algérien vit un épisode qui peut avoir des conséquences néfastes sur l’équipe fanion. Tahar Chérif El-Ouezzani a donné son avis, comme il le fait à chaque fois qu’il se trouve en face avec le Mouloudia d’Oran. Un avis qui, pour Tayeb Mehiaoui, semble dépassé. «Pourquoi parle-t-il du MCO ? De quoi se mêle-t-il alors qu’il est au Paradou ?» Quelques heures plus tard, deux membres de la famille de ce club ont dézingué le boss mouloudéen au point de lui incomber les pires défaillances. Face à cette guéguerre qui risque de perdurer, les actionnaires de la société représentant le MCO donnent l’impression de ne pas s’en inquiéter. Aucun membre, à l’exception de Hafid Belabbes, poussé par une chaîne de télévision privée, n’a osé réagir pour au moins réguler des points sensibles qui pourraient arranger des choses en attendant des jours meilleurs. Leur silence les condamne à plus d’un titre d’autant que la population mouloudéenne s’est presque détachée de l’équipe au point de la boycotter carrément.
Où sont les sages ?
Il va sans dire qu’au train où vont les choses, le club des Rouge et Blanc risque de s’engouffrer dans un labyrinthe sans issue. L’absence de toute réaction des sages commence à avoir un effet négatif sur la réputation du Mouloudia. Depuis quelques années, aucun membre de la cellule des sages n’a osé intervenir pour tenter de rassembler les belligérants. Et pourtant, les dépassements sont légion au sein de la société composée de moins une vingtaine de personnes dont plus de 90% n’apportent absolument rien au club. Depuis 2010, la SSPA est gérée approximativement par ceux qui n’ont jamais pensé régulariser le capital, voire le bilan financier. Suite à ces dépassements, le club se trouve aujourd’hui sérieusement coincé, dans l’attente d’une aide financière d’une instance étatique ou autre. «Les années se suivent et se ressemblent, qui va sauver notre club ? » Une réflexion qui domine l’esprit de la plupart des supporters, les vrais
- M. A.