Nechma ne fait pas l’unanimité
Bougherara en pole position
La direction actuelle du MC Oran n’a pas tranché concernant l’identité du futur successeur d’Azzeddine Aït- Djoudi. Depuis vendredi dernier, deux noms sont cités dans l’entourage de cette direction qui a quasiment rompu avec la presse écrite. L’annonce de Sofiane Nechma, ancien driver de l’USM Blida, n’a pas trouvé un écho favorable dans cet entourage qui rejoint l’avis de la population mouloudéenne, hostile au président du Mouloudia. Ce technicien qui a exercé dans des clubs du second palier du football national ne fait point l’unanimité par rapport non seulement à sa carte de visite mais à celui qui l’a proposé, apprend-on dans l’entourage mouloudéen, faisant allusion à l’entraîneur de l’USM Bel-Abbès, Sid- Ahmed Slimani. C’est tout le contraire de Liamine Bougherara dont le nom a trouvé un écho largement favorable. L’actuel coach du RC Relizane serait bien placé pour se faire contacter par le responsable du club oranais via son agent. D’après une source fiable, l’enfant d’Aïn M’lila jouit de la confiance des proches du boss actuel du club phare de l’ouest algérien. Sa carte de visite et plus précisément les derniers résultats réalisés avec le Rapid lors de l’exercice écoulé jouent carrément en sa faveur, assure notre source. Reste à connaître l’avis du patron actuel de la direction des Rouge et Blanc…
- M. A.
5 entraîneurs en dix mois !
Le départ d’Azzeddine Aït-Djoudi noircit encore le tableau du MC Oran, et ce, dans le chapitre concernant l’engagement des entraîneurs et leur séjour à la tête du staff technique de l’équipe première. L’ancien entraîneur de l’US Biskra n’aura, en effet, pas tenu plus de trois journées sur le banc des Rouge et Blanc et deux mois dans la cité mouloudéenne. Pour une victoire réalisée sur le terrain du CS Constantine (1-0) et deux défaites qui lui ont fait très mal sur le plan mental, face au Paradou AC (2-4) à domicile et l’O Médéa en déplacement (0-1), l’enfant de Tizi Ouzou a été poussé au départ. L’intéressé devient ainsi le cinquième technicien à avoir connu le même sort en l’espace de neuf mois seulement. Bernard Casoni, invité à résilier en février de l’année en cours, et ce malgré un parcours positif, a devancé une liste composée d’Omar Belatoui, Kheireddine Madoui et Abdellatif Bouazza. Entre le départ du technicien français et celui qui drive actuellement la formation de l’ASM Oran, six mois se sont écoulés seulement. Et ce n’est pas fini, car deux mois plus tard, le club oranais se sépare du cinquième entraîneur de son équipe première. En clair, le club dit phare de l’Ouest a consommé cinq entraîneurs en dix mois contre des salaires faramineux dont celui du Corse qui a saisi la FIFA pour non paiement…
- M. A.