Rouane Serik sonne l’alerte :

«Le MCO se dirige vers la catastrophe!»

Le vide administratif et la série de mauvais résultats enregistrés par l’équipe  première ont fait réagir un membre de la famille mouloudéenne. Il s’agit d’Omar Serik Rouane, membre de l’assemblée générale et fils d’un des fondateurs du club d’El-Hamri, qui s’est livré à notre journal hier mardi. «Le Mouloudia se dirige vers une grosse catastrophe avec ce qu’on est en train d’apprendre de jour en jour.  Franchement, quand on apprend que les joueurs n’ont pas de quoi se désaltérer pendant l’entraînement et que l’entraîneur des gardiens de but achète de sa poche l’eau minérale pour sauver une séance de travail, ça veut dire que rien ne va plus, c’est grave pour un club professionnel. C’est vraiment honteux d’en arriver là, honteux pour un club de la trempe du MCO », a-t-il indiqué et de poursuivre du bout du fil : «Des choses indignes de la valeur de notre club se produisent depuis de le début de la compétition, sans oublier le vide autour de la direction depuis le départ de Mehiaoui qui a foutu la pagaille au point que, non seulement il a monté une équipe très limitée avec le recrutement que l’on sait, mais il a négligé les litiges avec un bon nombre de joueurs. Le club risque de se trouver avec une grosse dette. Et pour clore le tout, il s’est permis de voyager en Espagne en évoquant un cas médical sans fournir la moindre justification et sans pour autant afficher sa volonté de rester ou de quitter le club. Il a laissé l’équipe à l’abandon avec cette histoire de joueurs chassés de leur demeure faute de paiement de loyers et un personnel sans salaire depuis des mois.»

« On voit que le CA n’a pas bougé »

Dans la foulée, cet homme s’est permis de sonner l’alerte, selon ses propos : «Pour moi, c’est une sonnette d’alarme qu’on doit tirer parce qu’il y a un réel danger qui guette le Mouloudia, surtout maintenant qu’il n’y a aucun dirigeant aux commandes. Ce vide risque de se répercuter négativement sur le club, notamment sur l’équipe. On voit que les membres du conseil d’administration n’ont pas bougé le petit doigt, alors que la situation est critique. Je m’adresse aux autorités pour donner l’occasion aux membres de la vraie famille du Mouloudia de  bouger. C’est nous les vrais enfants du club, il y a des sages qui peuvent trouver des solutions d’urgence pour le premier club de la ville qui s’apprête à accueillir la prochaine édition des Jeux méditerranéens. Qu’on nous donne l’occasion de voir le wali pour lui proposer des solutions d’urgence et Dieu seul sait que les solutions existent !»

1. M. A.