Le MC Oran n’est pas près de retrouver la tranquillité et son chemin glorieux, qui s’est arrêté en 1999, date du dernier titre de l’équipe première. Aujourd’hui, l’impasse du club oranais sur le plan organisationnel prend forme au point qu’elle se resserre dangereusement. L’issue de la réunion regroupant 5 membres du conseil d’administration de la SSPA-MC Oran, le 7 février à l’hôtel Le Zénith, ne finit pas de livrer ses secrets, elle risque de provoquer une grosse étincelle. Les décisions prises ne semblent pas dans l’intérêt du club dit phare de l’Ouest algérien. Celle de nommer Youssef Djebbari à la tête de ce conseil commence à peser sur Mohamed-Ahmed Belhadj. Désigné président de section, Belhadj n’a pas trouvé l’apport souhaité et promis à maintes reprises par le PCA. Ce dernier, parti en France pour une affaire personnelle, ne le consulte absolument pas, à l’instar de son insistance à engager le milieu de terrain Adlene Guedioura. Baba n’a pas apprécié la façon d’agir du patron de la chaîne El-Bahia TV, ni le contact avec le capé des Verts. Le fait de ne pas voir venir une rentrée d’argent du club amateur, dont le montant est de l’ordre de 30 millions de dinars, le pousse à s’interroger sur les promesses des responsables de la ville de lui prêter main-forte. Dans son entretien livré à notre journal, ce dirigeant, qui détient la majorité des actions de la société mouloudéenne, avoue son incompréhension quant à ce qui se passe autour de lui, d’autant que son rôle est de payer, et c’est tout. Aujourd’hui, il se sent trahi, et pour cause.
- M. A.