Depuis quelques jours, on ne parle dans l'entourage du club que de l'éventuel retour de l'ancien arrière gauche Lyès Chetti. En désaccord avec ses dirigeants depuis l'entame de la saison, celui-ci est annoncé avec insistance de retour à la JSK et cela malgré le fait qu'il soit lié à l'Espérance de Tunis jusqu'en juin 2023. Le fait que celui-ci ait gardé le contact avec les dirigeants actuels notamment le président Yazid Iarichen, cela n'a fait que donner du crédit aux informations l'annonçant de retour. Rappelons que Chetti avait été recruté par le défunt Hannachi et que le président Iarichen et son bras droit Azouaou l'avaient beaucoup aidé lors de sa venue. Certains avaient remis en cause son recrutement sous prétexte qu'il ne serait d'aucun apport pour l'équipe. Mais le défunt Hannachi et Iarichen ne l'avaient pas engagé sur un coup de tête, mais après s'être renseignés sur lui et avoir suivi ses prestations avec l'US Chaouia.
Compliqué
D'après certaines indiscrétions, Chetti serait très enthousiasme à l'idée de porter de nouveau le maillot des Jaune et Vert. Mais le problème est qu'il est encore sous contrat avec l'Espérance de Tunis et qu'il perçoit un salaire de près de 30 000 dollars. Son retour ne sera pas facile comme certains le pensent, car même si Chetti décide de faire un effort sur le plan financier avec les dirigeants, sa lettre de libération posera un sérieux problème. Les dirigeants de l'Espérance de Tunis ne vont certainement pas le brader. Ils placeront la barre très haut et cela pour rentabiliser son départ, ce qui ne va pas faciliter la transaction. Déjà pour libérer l'attaquant Bensaha, le président de l'EST avait exigé une somme conséquente contre sa lettre de libération et il a fallu plusieurs négociations pour que les dirigeants de la JSK parviennent à un accord avec lui.
La cote
Il faut dire que malgré ses belles prestations avec l'équipe nationale en coupe arabe des nations, sa cote va ostensiblement baisse après sa non-convocation pour la double confrontation face au Cameroun le fait déjà qu'il n'ait bénéficié d'aucun temps de jeu lors de la dernière coupe d'Afrique des nations disputée au Cameroun lui avait valu de ne pas recevoir beaucoup d'offres de l'étranger. Il aurait eu des touches dans les pays du Golfe, mais il n'y avait rien de concret. Cela ne fera qu'augmenter ses chances de revenir en Algérie, mais il n'y aura aucun club de notre championnat capable de satisfaire les exigences financières de l'EST, sauf si les Tunisiens décident de revoir a la baisse leurs prétentions financières.
- Boumali