Les signes d'un renouveau dans la gestion du MC Oran virent toujours au noir par rapport à une pile de dossiers, qui risquent de l’enfoncer et de le mettre devant une situation chaotique. Vu que les dettes s’élèvent à 27 milliards de centimes, voire plus, il devient clair que les jours à venir sont garants d’une grosse impasse.
Le dossier des joueurs qui n’ont pas été régularisés semble certain de se heurter à un labyrinthe sans issue. 8 éléments sont déjà assurés de pousser le bouchon en fonction de leur situation contractuelle en étant libres d’engagement même si leur bail prend fin dans quelques jours pour deux éléments en l’occurrence, Benamara et Guertil, et six autres dans quelques semaines, à savoir Khettab, Bounoua, Naâmani, Guenina, Siam et Mekkaoui. Sans oublier le cas des autres liés pour plus d’une année. En parallèle, la direction de Youssef Djebbari donne l’impression de se cantonner dans un silence qui en dit long sur l’impasse qui touche plusieurs dossiers en fonction du volet financier. Ce dirigeant ne serait certainement pas en mesure de régler ce dossier dans les délais maintenant qu’on apprend, d’une source fiable, que le paiement ne peut se faire en raison de l’absence de Nasreddine Bessedjrari, le deuxième signataire, retenu par un voyage à l’étranger pour une raison familiale. Cela dit, toute opération de paiement est reportée à une autre date, et nul doute que l’impatience des uns et des autres pourrait pousser la direction à rater un dossier.
Amrani, son avenir est flou
La stabilité au niveau du staff technique n’a toujours pas été éclairée par l’actuel patron du Mouloudia. D’après lui, les techniciens sont maintenus dans leurs postes respectifs. Sauf que ces derniers, à leur tête Abdelkader Amrani, n’ont toujours pas reçu leur indemnité salariale. L’entraîneur en chef a souhaité que ses collaborateurs soient payés avant leur départ pour regagner leur foyer. A l’heure de la rédaction de ces colonnes, rien n’a été entrepris par les dirigeants. Aucun joueur en fin de contrat ou pas n’a été appelé par la direction. Ils attendent la réponse à leur requête envoyée sous forme de mise en demeure. Le dossier des dettes à régler est lié à l’organisation des Jeux méditerranéens prévus du 25 juin au 5 juillet prochain. Aux yeux du successeur de Tayeb Mehiaoui et ses collaborateurs, il convient d’attendre la fin de ces Jeux. En d’autres termes, rien n’est clair au sein de ce club-phare de l’Ouest algérien, et pour cause.
L. M. A.