La direction du MC Oran n’a toujours pas donné le moindre détail sur l’entraîneur Radhi Jaidi et sa situation contractuelle. Sa désignation a été communiquée par une chaîne de télévision de Tunisie, son pays d’origine.
Le directeur général du club d’El-Hamri Rafik Cherrak, rarement joignable en raison de ses obligations administratives, selon ses dires, s’est juste permis de confirmer la désignation de l’ancien coach de l’ES Tunis. «Effectivement, je confirme, Radhi Jaidi est le nouvel entraîneur du Mouloudia», avait-il répondu par sms avant-hier soir sans aucune précision. Limogé récemment par le club tunisois, Radhi Ben Abdelmadjid Jaïdi entraînera l’équipe du Mouloudia d’Oran pour un an. Le club s’est entendu avec cet entraîneur qui ne va pas tarder à rallier Oran, a indiqué une source proche de la direction mouloudéenne ce dimanche. Selon notre interlocuteur, les responsables du club doivent trancher au sujet du salaire de l’ancien international des Aigles de Carthage. « Ça parle de 8 à 11 mille euros par mois », a-t-il ajouté.
Il n’a pas encore signé
L’accord entre les deux parties n’a pas encore permis l’officialisation du transfert. Dans une déclaration accordée ce dimanche à Mosaïque FM, Radhi Jaïdi a assuré qu'il a donné son accord de principe au club oranais sans avoir signé officiellement parce qu’en parallèle, le natif de Gabès est en train d'étudier d'autres propositions. A suivre de près.
Kinane, Bekadja et Saoula, son staff
Telle est la décision prise par la direction du Mouloudia d’Oran. En effet, le technicien tunisien devrait exercer avec le staff qui dirige la préparation de l’équipe, à savoir Aissa Kinane, son futur adjoint, Djamel Bekadja, le préparateur physique, et Karim Saoula, le coach des gardiens de but.
- M. Azzi
Club endetté, interdit de recrutement
Quel salaire pour Jaidi et toutes les recrues ?
Un club peut éventuellement faire appel à des compétences étrangères, non disponibles en Algérie, mais à quel prix si sa situation financière n’est pas limpide, comme le MCO ? Le Mouloudia d’Oran, bien qu’il soit interdit de recrutement, n’arrête pas d’engager des joueurs, dont la masse salariale peut dépasser 2 milliards de centimes, voire plus, et un entraîneur inconnu du football algérien pour un salaire dépassant 2 millions de dinars. « Pourtant, chez nous, les entraîneurs ayant fait preuve de leurs compétences sur la scène nationale ou continentale ne manquent pas à l’image de Benchadli, Iaiche, Chérif El-Ouezzani, Bouzidi et d’autres », se lamentent des fans mouloudéens. Façon d’accabler les responsables du Mouloudia qui attendent l’aide du wali d’Oran et des autorités locales.
- M. A.