La réception de la JS Kabylie pour le compte de la mise à jour, prévue mardi prochain, risque de mal tourner pour le MC Oran.
En effet, la reprise prévue finalement ce mercredi pourrait ne pas avoir lieu en raison d’une décision de grève des joueurs. Au soir de la défaite de l’équipe à Béchar face à la JS Saoura (1-0), des joueurs auraient en effet décidé de boycotter l’entraînement en guise de protestation contre la direction par rapport à leur situation salariale. Des joueurs ont reproché au président de n’avoir pas respecté son engagement de leur verser deux mensualités avant le match de l’ES Sétif, puis avant celui de Béchar. Ne voyant rien venir et ayant appris le retour de leur employeur de l’étranger, certains éléments auraient menacé de recourir à une grève dès aujourd’hui, date de la reprise des entraînements.
- M. A.
El-Hamri sans dirigeants, victime d’un arbitrage vicieux à Béchar
Qui pour défendre l’équipe ?
De notre correspondant
- M. A.
Ce dimanche au stade 20-Août de Béchar contre la JS Saoura (1-0), les entraîneurs du MC Oran se sont plaints de l’arbitrage qui a été vicieux, selon leurs propos. Au même moment, la direction mouloudéenne a brillé par son absence comme lors de tous les matchs, à l’exception de quelques apparitions du directeur général : « C’est tout à fait normal de voir un arbitre léser notre équipe parce qu’il n’aperçoit aucun membre de la direction dans les vestiaires. Sinon qui va défendre l’équipe ?» s’interrogent des supporters en réponse aux critiques du staff technique à l’encontre de M. Milia, arbitre de la rencontre en question. Ce referee a omis d’accorder deux penalties aux Rouge et Blanc, aux dires des entraîneurs.
Il va sans dire que l’absence des responsables du club va perdurer. Une situation qui nuit le MCO qui vit dans un climat de suspicion avec les affaires portées devant la justice en raison d’une plainte du wali d’Oran et d’une autre d’Ahmed Belhadj. Un constat pitoyable des Mouloudéens qui ne reconnaissent plus le MC Oran, toujours livré à lui-même.
Décadence…
C’est le qualificatif approprié au club dit phare de l’Ouest algérien, qui est confronté à l’affaire des 50 millions de dinars. Des points restent en suspens notamment celui lié à l’assemblée ordinaire du club dans sa structure amateur. Ces points relèvent du ressort exclusif du juge d'instruction affairé, ces jours-ci, à passer au crible les documents liés à ce versement illégal, certes, mais appliqué dans beaucoup de clubs de l’élite dite professionnelle. Cette affaire n’est pas faite pour arranger le MCO miné par de tas de conflits. Plusieurs points vont de travers avec la transgression de la loi du code du commerce maintenant que les assemblées se tiennent et s’ajournent selon des humeurs. Pour preuve, aucun signe sur celle prévue samedi dernier.
- M. A.