Le président du Chabab, Mohamed Benelhadj, a répondu à nos questions et fait le point sur le mercato belouizdadi. Il donne de croustillantes révélations. Il a également évoqué la gestion des joueurs libérés et d’autres sujets ayant relation avec l’actualité du club de Laâqiba.
Le président du Chabab a une façon de faire qui laisse parfois planer le doute sur ce qui se passe au sein de l’équipe. On a pu le vérifier durant l’été. C’était le calme plat mais par la suite, c’était le déluge et une pluie de recrues, toutes confirmées et des joueurs internationaux. Pour ce mercato, les choses sont un peu plus compliquées car il n’y a pas autant de joueurs disponibles sur le marché et, surtout, les meilleurs sont sous contrat avec leurs clubs respectifs. D’ailleurs, lorsqu’on lui a posé la question, il a répondu : «J’avoue que le mercato hivernal n’est pas simple car il n’y a pas beaucoup de joueurs sur le marché. Cependant, malgré cela, on est en train de travailler sur plusieurs pistes pour essayer de trouver les meilleurs renforts possibles. D’ailleurs, on travaille sans relâche pour essayer de faire le meilleur mercato possible et avoir des joueurs qui seront capables de nous aider au cours de la phase retour qui sera compliquée et durant laquelle on fera face à de nombreux défis, notamment sur le plan africain.»
«Nous sommes sur les traces de deux binationaux»
Lorsqu’on lui a demandé plus d’informations sur les joueurs qui sont actuellement ciblés, le président a confirmé encore une fois que la piste de joueurs franco-algériens tenait toujours la corde : «Actuellement, nous sommes sur les traces de deux joueurs franco-algériens. Le premier est un meneur de jeu et évolue à Lyon alors que le second est un avant-centre et évolue du côté de Metz. On espère avancer rapidement et voir les deux joueurs débarquer à Alger pour qu’on puisse conclure. C’est tout ce que je peux dire pour le moment.»
«On a eu des touches avec Slimani, mais il est inaccessible»
Depuis des semaines, ça parlait de contacts avec Islam Slimani, le meilleur buteur de l’équipe nationale de tous les temps. le Chabab a bel et bien sondé le joueur pour effectuer un retour et ce dernier avait laissé la porte ouverte mais c’est le volet financier qui a fait que ça n’est pas allé plus loin : «Effectivement, nous avons eu des touches avec Islam Slimani. Cependant, sur l’aspect financier, ce joueur de grand talent était malheureusement inaccessible pour nos finances. Savez-vous combien il touche à Brest ? C’est bien au-delà de nos moyens.»
«Sayoud voulait le même salaire qu’en Arabie Saoudite»
Le président a ensuite enchaîné sur la piste menant à l’ancien chouchou du 20-Août, Amir Sayoud, et confirme l’information parue il y a quelques semaines dans Compétition à propos des contacts entre les deux parties : «Nous avons sondé Amir Sayoud par rapport à un retour au sein de l’équipe. Cependant, il a demandé à ce qu’on s’aligne sur son salaire en Arabie Saoudite, chose qu’on ne pouvait absolument pas faire. Il ne faut pas oublier que nous ne pouvons pas dépenser comme on le veut car après tout, on gère de l’argent public.»
«Si Kendouci signe chez nous, le CRB et l’ESS seront gagnants»
Comme on le faisait savoir dans notre édition d’hier, le Chabab a encore une fis relancé le dossier menant à Ahmed Kendouci. Lorsqu’on a posé la question au président, ce dernier a fait savoir : «Effectivement, Kendouci est un joueur qui nous intéresse beaucoup. On a déjà manifesté notre intérêt pour le joueur et on a même invité la direction de l’ESS à entamer les négociations. Cependant, dans un premier temps, les dirigeants de l’Entente n’ont pas donné suite. On vient de relancer le dossier et on espère se faire prêter le joueur pour la seconde moitié de saison. D’ailleurs, s’il signe chez nous, tout le monde sera gagnant. Le CRB récupère un joueur de qualité qui va l’aider en Ligue des champions d’Afrique et l’ESS qui souhaite récupérer une belle somme d’argent verra le joueur avoir une exposition sur le continent et cela pourrait faire augmenter sa valeur marchande. On est dessus et on va voir ce qui peut se passer.»