Après avoir longtemps nié ses négociations avec le milieu franco-algérien, Farès Bahlouli, le président Yazid Iarichen a reconnu hier après-midi qu'il a négocié avec lui et que même si celui-ci lui a donné son accord de principe, il confie que rien n'a été fait concernant ce joueur.
"C'est vrai qu'on est en contact avec Bahlouli, mais rien n'a été fait pour le moment. On tranchera sur son cas ce jeudi, car on ne peut pas attendre éternellement", a déclaré le président Iarichen. Le fait que le milieu franco-algérien soit sous contrat avec le club ukrainien de Dnipro, cela bloque son transfert vu que la direction de la JSK n'est pas disposée à débourser le moindre centime pour racheter son contrat.
"Il s'est engagé à ramener lui-même sa libération"
Le transfert de Bahlouli à la JSK ne se fera que s'il ramène lu- même sa lettre de libération. Il s'est entendu sur tout avec le président Iarichen concernant son salaire et la durée de son contrat, mais sans le fameux sésame qui lui permettra d'officialiser son transfert. Il s'entraîne toujours avec l'équipe ukrainienne de Dnipro qui aurait, elle aussi, choisi la Turquie pour sa préparation hivernale. "Bahlouli est sous contrat et il s'est engagé à ramener lui-même sa lettre de libération. Je ne voulais pas parler de lui et cela pour que ses dirigeants ne le bloquent pas, malheureusement il a suffi que l'info sorte pour que ses dirigeants s'opposent à son départ. Maintenant, il doit ramener lui-même sa lettre de libération pour qu'on finalise avec lui, sinon on passe à autre chose", a-t-il expliqué.
"Benlamri m'a donné son accord et je ferai tout pour qu'il revienne"
Le président Iarichen confirme ses négociations avec l'ex-international des Verts, Djamel Benlamri. Même si on lui a fait savoir que celui-ci ne fera son come-back à la JSK que dans le cas où il ne décrocherait pas un contrat à l'étranger, il affirme : "J'ai parlé avec Benlamri et il m'a donné son accord de principe pour qu'il revienne. C'est un joueur qui aime beaucoup la JSK et je ferai tout pour qu'il signe. Il connaît bien la maison et si son retour se concrétise cela fera beaucoup de bien à l'équipe."
"La JSK a besoin d'un leader comme lui"
En attendant que Benlamri tranche officiellement sur son avenir, le président Iarichen fait des mains et des pieds pour officialiser son retour. "La JSK a besoin d'un leader comme Benlamri. C'est un joueur qui aime beaucoup la JSK et avec son expérience et sa rage de vaincre il sera d'un grand apport pour l'équipe. En plus, c'est un joueur très utile pour le vestiaire. C'est pour cela que je fais le maximum pour qu'il revienne. Il m'a donné son accord de principe et j'espère que son retour s’officialisera", a-t-il ajouté. Pour ce qui est de sa blessure, il s'est avéré que celui-ci n'a rien de grave puisqu'il ne s'agissait que d'une blessure musculaire.
"Aït-Athmane est à l'essai sur demande de l'entraîneur"
En ce qui concerne le désormais ex-milieu franco-algérien d'Al Ahly Benghazi qui s'entraîne avec l'équipe depuis avant-hier, le président Iarichen annonce : "Aït-Athmane est à l'essai sur demande de l'entraîneur Hamdi. Le joueur s'entraîne avec l'équipe depuis lundi dernier et c'est l'entraîneur qui tranchera sur son sort."
Bien que l'ex-international des U 23 ne soit pas compétitif, il semble qu'il réponde au profil que recherche l'entraîneur Hamdi. Il est clair donc qu'Aït-Athmane a de fortes chances d'être retenu par le coach de la JSK, sinon il ne lui aurait jamais demandé de rejoindre l'équipe à Antalya.
"Semir Smajlagić passera la visite medicale"
La signature de l'international bosniaque Semir Smajlagić a surpris tous les supports qui se demandent si celui-ci sera apte à apporter le plus attendu de lui dès le début de la phase retour. Les dirigeants se sont renseignés et l'entraîneur Hamdi a visionné certaines vidéos de ses matches avant qu'il ne donne son accord pour son recrutement. "Semir Smajlagić est notre première recrue en ce mercato hivernal et il sera d'un bon apport pour l'équipe. Il passera la visite médicale et aucun joueur ne signera sans la visite médicale", a indiqué le président Iarichen.
"Les joueurs africains qu'on a suivis n'ont pas donné satisfaction"
Ayant déclaré, il y a quelques jours de cela, qu'il mettra à profit le CHAN qui se déroule depuis le 13 janvier dernier pour tenter de dénicher l'oiseau rare, le président Iarichen avoue que les joueurs supervisés ne l'ont pas convaincu. "Les joueurs qu'on a suivis n'ont pas donné satisfaction. C'est pour cela qu'on a opté pour l'international bosniaque qui répond au profil qu'on recherche", a-t-il argué. Doté d'un gabarit impressionnant, l'international bosniaque a un bon jeu de tête et il joue des deux pieds, ce qui explique la décision de la direction de le recruter.
"On espère qu'Ouattara rejoindra le plus tôt possible l'équipe à Antalya"
A propos de l'international burkinabé Mohamed-Lamine Ouatara, qui se trouve toujours à Tizi Ouzou faute de visa, le président Iarichen dira : «Ouattara a déposé son dossier de visa avec le reste de ses équipiers, mais comme c'est un étranger les employés aux services des visas au niveau de l'ambassade de la Turquie à Alger ont envoyé son dossier à leur ambassade au Burkina Faso. Ça se passe comment ça avec eux. Le dossier d'un demandeur de visa doit passer par l'ambassade de Turquie dans son pays d'origine. En principe, ça va se régler d'ici ce mercredi. On espère qu'il rejoindra l'équipe le plus tôt possible."
"On adressera un recours au TAS concernant Doumbia"
Au sujet de l'international malien Yacouba Doumbia auquel la FIFA a donne gain de cause en intimant à la direction de la JSK de lui payer plus de deux milliards de centimes, le président Iarichen répond : "On va adresser un recours au TAS de Lausanne pour tenter d'annuler la décision de la FIFA. Si on sera obligés de payer une telle somme, c'est à cause des lois de la FAF. Au lieu de ne payer aux joueurs étrangers que les salaires nets, on se retrouve à leur payer leurs salaires bruts. J'espère que ça finira par changer."
- Boumali