Le mercato n’avance pas du tout au sein de la formation algéroise et cela laisse à poser beaucoup de questions. D’ailleurs, l’actionnaire majoritaire a pris une décision radicale qui impacte le recrutement. Dorénavant, les salaires seront plafonnés à 200 millions.
Comme tout le sait, les dirigeants du Chabab ne sont toujours pas parvenus à faire signer de nouveaux joueurs à l’heure actuelle. Bien que les dirigeants travaillent sur différentes pistes de qualité, aucune d’entre elles n’a été officialisée et c’est ce qui pousse également le président à scruter la piste des joueurs franco-algériens. Cependant, si le président a pris cette décision, c’est qu’il y a eu du nouveau concernant le bon déroulement du mercato. En effet, il y a une dizaine de jours, le président a été destinataire d’un émail de la part du président du groupe Madar qui n’est autre que l’actionnaire majoritaire du Chabab. Dans l’émail en question, il est clairement fait état d’un plafonnement des salaires à hauteur de 200 millions comme salaire maximum pour les nouvelles recrues. De ce fait, cette évolution change beaucoup de choses et change la donne pour le premier responsable de l’équipe qui voit sa marge de manœuvre grandement se réduire.
Alors, adieu Kendouci, déjà !
Il faut dire que cette décision de l’actionnaire majoritaire a des conséquences directes concernant le bon déroulement du mercato puisque dans un dossier comme celui de Kendouci, par exemple, le Chabab ne pourra jamais s’aligner sur le salaire que lui propose le Mouloudia. On peut aussi parler de la piste Boulaya qui n’acceptera jamais de quitter le Qatar pour toucher un salaire de 200 millions. Ce qui fait que le président ne peut absolument pas assurer le mercato qu’il promettait il y a encore quelques semaines et il n’y peut rien dans ce sens.
Les ambitions demandent énormément de moyens
La question mérite clairement d’être posée maintenant. Le Chabab a-t-il, avec les nouvelles données, les moyens de ses ambitions ? Quand on voit qu’Al Merrikh a cassé sa tirelire pour recruter deux Brésiliens, qu’Al Ahli par exemple a fait signer un international ghanéen dernièrement qui évoluait au Portugal et que le Zamalek va également se renforcer, on peut se poser des questions sur la décision qui est intervenue par rapport au plafonnement des salaires. C’est une mesure qui vise à rationaliser les dépenses comme l’avait indiqué le MJS dans une récente sortie médiatique, mais d’un autre côté, cela ne donne pas assez de chances au CRB pour recruter les meilleurs joueurs et avoir les chances d’aller vraiment loin dans la compétition africaine. Une situation qui fait que le Chabab doit maintenant gérer cette nouvelle situation et essayer de se renforcer comme il se doit pour la seconde moitié de saison et faire en sorte de jouer pleinement ses chances dans la plus prestigieuse des compétitions africaines. On verra ce qui va se passer par rapport à cette histoire et surtout ce que va faire le président par rapport à cette histoire.
- Z.