A moins de 72 heures de la tenue de l'AGEx de Mobilis, les spéculations vont bon train sur l'identité du futur président. Les responsables de Mobilis devraient trancher sur la composante du futur conseil d'administration et sur le successeur d'Iarichen au lendemain de l'AGEx prévue pour ce mercredi.
Même si jusqu'à hier après-midi les responsables de Mobilis n'ont rien laissé filer sur l'identité de celui qu'ils comptent installer à la tête du club, mais le nom de celui qui revient avec insistance dans l'entourage du club, c'est celui de Hakim Medane. Ce dernier a marqué de son empreinte l'histoire du club en tant que joueur et en tant que dirigeant et c'est pour cela que son nom a été suggéré aux responsables de Mobilis pour son intronisation à la tête du club. Malgré son retrait de la JSK depuis plusieurs années, Medane ne s'est jamais retiré du milieu du football puisqu'il était manager général de l'équipe nationale et il est toujours membre du Bureau Fédéral. Il a une grande expérience et il semble qu'il serait déjà approché par certaines personnes qui lui auraient proposé s'il est apte à prendre ou non la présidence du club. Si les responsables de Mobilis feront appel à lui, il devra démissionner du Bureau Fédéral. Il faut dire néanmoins qu'il n'y a pas que son nom qui a été évoqué puisqu'il y a celui du patron de l'hôtel Le Relais Vert Achour Cheloul. Sa présence lors du déplacement du PDG Mobilis Chaouki Boukhazani au stade du 1er-Novembre-1954 et à l'hôtel Holiday Inn pour motiver les joueurs n'a fait que donner du crédit aux rumeurs selon lesquelles Cheloul est un sérieux prétendant pour le poste de président. Certains sont allés jusqu'à dire que si le choix de Mobilis se porte sur lui, Aziz Khial, Nassim Benabderrahmane, Brahim Zafour et Saïd Belkacem devraient l'assister dans sa mission. Il y a aussi le nom de Saïd Allik qui revient sur certaines lèvres ces derniers jours. Mais si lui a affirmé en marge du tournoi organisé à la mémoire de Matoub Lounès qu'il n'a aucun contact avec les responsables de Mobilis et que personne ne l'a sollicité ne serait-ce que pour qu'il apporte son aide en cette période cruciale, certains font campagne pour son intronisation à la tête du club. Ils pensent qu'avec son expérience, il pourra aisément sauver l'équipe de la relégation. Le groupe Madar lui avait fait appel lorsque le CRB se dirigeait tout droit vers la Ligue 2, mais Allik avait réussi contre toute attente à maintenir le Chabab en Ligue 1. Enfin, il y a ceux qui pensent que le président Iarichen mérite une seconde chance vu qu'il avait hérité d'un club endetté jusqu'au cou et ce n'est pas facile pour n'importe qui d’y faire face surtout que le compte du club était bloqué. Il faut reconnaître que jusqu'à hier après-midi, les responsables de Mobilis n'ont pris aucune décision et qu'il faudra attendre la fin de la semaine pour connaître la future composante de l'organigramme de la JSK.
- B.