Comme annoncé dans notre édition de ce mardi, le MC Oran est sur le point de bénéficier de l'apport d'une société pétrolière.

L’information confiée avant-hier par un membre très influent du club oranais a circulé à grande vitesse dans la rue mouloudéenne et aussi sur les réseaux sociaux, dont la page « Mouloudia Club d’Oran ». La déclaration de ce membre a été appuyée par l’intervention médiatique du président de la Ligue de football professionnel, Abdelkrim Medouar, annonçant l’affectation d’une société étatique pour le reste des clubs de l’élite professionnelle. « C’est une volonté politique, cette fois, tous les clubs vont avoir une société, ce ne sera pas 6 clubs seulement. En principe, ça va se réaliser avant le début de la saison 2023-2024 », avait-il indiqué à la presse ce lundi. Donc, pour le club dit phare de l’Ouest algérien, des démarches ont été établies par les responsables d’une société pétrolière auprès de la Présidence pour permettre au Mouloudia d’Oran d’être accompagné dans sa future gestion. Ce club fonctionnera bientôt sous pavillon pétrolier : « Le dénouement pourrait avoir lieu dans les prochains jours, peut-être avant le début du mois prochain », renchérit notre interlocuteur qui garde l’anonymat. Cette nouvelle motivée par la déclaration du patron de la Ligue en question a été accueillie avec une joie indescriptible par la population mouloudéenne ce lundi. Une véritable lueur d’espoir pour la population mouloudéenne et le club d’El-Hamri en vue de se débarrasser du grand mal qui le ronge depuis des lustres, même si ce procédé ne garantit aucunement une longévité, à l’instar de ce qui s’est passé avec la réforme sportive qui a dénudé bien des clubs, et pour cause.

1. M. A.

Séquestration de la SSPA-MC Oran suite

L'affaire de la séquestration de la SSPA-MC Oran devrait connaître bientôt son épilogue. Le tribunal de la cour Tassili sis Plateau ne devra pas tarder à trancher la demande du club amateur (CSA) sous l’assistance de la DJS pour ‘’ isoler ‘’ la société mouloudéenne. Comme relevé précédemment, l'avocat de cette société, désigné au lendemain de la demande de séquestration, s'est opposé à la requête, la qualifiant d'illégale et ce, par rapport à son statut d'actionnaire minoritaire détenant le quatrième rang des parts et aussi au fait que la structure, dirigée depuis un mois par Bachir Sebaâ, est poursuivie par le tribunal dans l’affaire des 50 millions de dinars. Reste à connaître l’avis de la justice attendu par la population du Mouloudia d’El-Bahia. En attendant, tout sera plus clair après la désignation d’une société étatique, la filière de Sonatrach.

1. M. A.