Ce n’est un secret pour personne, le MC Oran est dans la tourmente avec l’histoire de l’affectation de la société Hyproc. Le problème vient de ces rumeurs de cette affectation dans laquelle certains se voient déjà installés.
A croire que leur souhait d’être géré par cette société pétrolière entraîne automatiquement leur désignation officielle. Pourtant, tous ou presque ont souhaité un changement radical à tous les niveaux. Mais beaucoup sont en train de spéculer sur la collaboration des uns et des autres. Des noms d’anciens joueurs et dirigeants sont rapportés par ces rumeurs : « Personne ne pense à l’intérêt du Mouloudia, ils veulent s’engager coûte que coûte sans tenir compte de l’avis des responsables d’Hyproc. A croire que le MCO leur appartient », lit-on dans les commentaires des supporters, qui souhaitent un nouveau visage dans les différents encadrements du club d’El-Hamri sous la houlette d’Hyproc.
- M. A.
Payé par Maghreb Emballage
Cherrak agit en bon patron
En attendant de nouveaux signes, le MC Oran est géré par un seul dirigeant, en l’occurrence Rafik Cherrak, le directeur général. Désigné par Youssef Djebbari, ce dirigeant, qui n'a rien dévoilé à la presse, tente tant bien que mal d’assumer son rôle. Des voix ont laissé entendre que le wali d’Oran aurait demandé son retrait de la gestion du club, mais ce n’en fut pas le cas. Car cet homme agit en bon patron du club. Son problème, le volet financier qui l’empêche de s’approcher de l’équipe première. C’est du moins la raison le mettant hors du groupe d’Omar Belatoui ces derniers temps. Avec l’avènement de la société Hyproc Shipping, on risque de ne pas le voir. Mais en parallèle, ce dirigeant, ancien directeur de publication, poursuit sa mission tant bien que mal. Malgré le problème financier, il continue sa besogne, comme l’affirme une source proche de la direction. «Contrairement aux rumeurs, Cherrak est toujours présent au club, il a préparé le match de Khenchela ainsi que la mise au vert de l’équipe », a indiqué notre source ce mercredi au bout du fil avant de poursuivre dans la foulée : «Pourtant, la rumeur de sa mise à l’écart décidée soi-disant par le wali a fait le tour de la ville et de la presse. Mais ce dirigeant est bien là, il gère le club avec les moyens du bord. Il fait partie des membres du club payés par la société Maghreb Emballage. Il fait ce qu’il peut maintenant qu’il est seul en attendant la suite des événements.» Dont acte
- M. A.