Selon une source digne de foi, Miloud Hamdi, l'ex-entraîneur des Canaris, ne compte pas résilier son contrat sans percevoir des indemnités. Bien que les anciens dirigeants aient affirmé avant leur départ que celui-ci avait accepté son limogeage en échange de deux salaires, soit les deux mois durant lesquels il avait travaillé, le concerné avait ensuite démenti la chose.
En effet, il a affirmé à l'aéroport Houari Boumediene, le jour du départ de l'équipe à Tunis pour affronter l'Espérance de Tunis pour le compte du match retour des 1/4 de finale de la Ligue des champions, qu'aucun responsable ne lui a parlé ni de sa fin de mission ni de la résiliation de son contrat. Mais à son retour, les anciens dirigeants lui ont signifié sa fin de mission et l'engagement de Bouzidi à sa place. Il a été remercié sans qu'il résilie son contrat. Il n'a pas soufflé un mot sur son limogeage. Mais d'après notre source, même si son contrat ne court qu'à la fin de la saison et que l'ancienne direction ne lui doit que 2 mensualités, il ne serait pas disposé à partir sans toucher des indemnités. D'après certaines indiscrétions, il aurait exigé une somme colossale pour apposer sa signature sur la résiliation de son contrat. Brahim Zafour, le revenant manager général, a affirmé au cours de l'interview accordée à la Télévision nationale qu'il négociera prochainement avec Hamdi la résiliation de son contrat. Sur le fait que plusieurs jours se soient écoulés depuis son départ sans que le contrat soit résilié, Zafour a expliqué qu'au vu de la multiplication des matches la priorité était d'enchaîner avec des performances afin de sortir l'équipe de la zone rouge. Le président Cheloul va certainement régler le cas de Hamdi dans les prochains jours
- B.