Se sentant touché par les propos du wali d’Oran qui l’a descendu en marge d’une réunion de travail avant-hier avec le DG de la société Hyproc Shippings, Omar Belatoui, injoignable pour notre journal, a réagi sur le terrain du stade Ahmed-Zabana après la séance de reprise.
Il a déclaré : « Les gens ne doivent pas se douter de notre amour pour ce club, nous sommes des enfants du peuple. On parle d’argent, on n’est pas des milliardaires. On parle de l’argent de l’Etat, nous aussi on est des citoyens algériens, on n’est pas venus de la lune. On est des êtres humains, des enfants de l’Algérie, libres et dignes et surtout fiers. Cheikh Bouamama l’a bien dit, on ne veut ni argent ni renommée, on veut vivre libres dans notre pays. Donc, ce que je veux en tant que citoyen algérien, c’est de vivre libre dans mon pays, c’est tout », a-t-il souligné. Revenant sur la défaite essuyée sur le terrain de la JS Kabylie (4-0), le driver des Rouge et Blanc a ajouté : « Certes, la défaite a été trop lourde, trop sévère, notre réaction était mauvaise, nous avons déçu nos supportes suite à cette défaite contre la Jeunesse de Kabylie. Mais ce n’est qu’un match, on doit plier cette page et bien préparer le match contre Chelghoum Laid.»
« Des doutes ? Il faut porter saisir la justice »
Interrogé sur les accusations contre les joueurs au sujet de leur prestation jugée douteuse par une partie de la population mouloudéenne, le driver de l’équipe d’El-Hamri a déclaré : « Non, je ne doute pas de tout le monde, la JSK mérite sa victoire, une victoire réalisée sur le terrain. Juste qu’on n’était pas dans notre jour. L’arbitre était excellent, M. Mechairia a joué un gros rôle, l’accueil était merveilleux, toutes les conditions étaient réunies. Mais on n’a pas ramener un résultat positif ; on a commis quelques erreurs qu’on doit absolument corriger. Concernant la question de l’arrangement, on n’est pas de ce milieu, on est algériens on a grandi dans un milieu sain. On a grandi dans ce club, dans l’honnêteté, ce club qui nous a enfantés. Maintenant, on est dans un pays de lois. S’il y a des doutes, il faut porter plainte au niveau de la justice. J’ai entendu à travers la presse que des dirigeants ont fait un rapport contre les joueurs. Moi je suis un entraîneur pas un enquêteur, je suis au service du club, comme je l’étais en tant que joueur pendant 19 ans, un ancien international, j’ai côtoyé de grands joueurs. Je m’en remets à Dieu tout simplement.»
« Tout le monde doit nous soutenir »
Sollicité pour connaître la raison de son absence à la réunion avec le wali d’Oran, l’ancien coach du WA Boufarik a précisé : « Certes, j’ai reçu une convocation, mais je ne pouvais pas répondre, j’avais un empêchement d’ordre familial. Je me suis réuni avec les dirigeants, on a parlé de la défaite et de notre match. Maintenant, vu notre situation, tout le monde doit nous soutenir, on demande un peu de motivation à l’instar de ce qu’on voit dans les clubs en bas du classement. On a parlé aussi de l’arrivée imminente de la société.»
«Obligés de battre Chelghoum-Laid »
A la question de donner son avis sur le match du HB Chelghoum-Laid, leur prochain adversaire mardi prochain au stade Ahmed-Zabana, ce technicien a insisté sur l’importance de faire preuve de vigilance : « Ce sera une rencontre à double tranchant, on a du respect pour cette équipe reléguée, on a du respect pour ses habitants, ce club a eu beaucoup de problèmes qui l’ont empêché de faire un meilleur parcours. Donc, on va s’attendre à un match difficile, mais on sera obligés de gagner pour améliorer notre classement. On a besoin de points et de motivation.»
- M. A.