Dans une semaine, le MC Oran va jouer à domicile le MC El-Bayadh, pour le compte de la 26e journée du championnat. Cette rencontre risque d’être déterminante pour la suite de la compétition qui tire à sa fin, en principe fixée au 15 juillet.
Certes, les conditions de travail des poulains d’Omar Belatoui ne sont pas claires avec cette histoire de salaires impayés, mais nul doute qu’ils sont conscients de gagner cette réception, 13e de la saison en cours. L’entraîneur et son adjoint Moulay Haddou doivent convaincre leurs protégés de continuer à rester concentrés pour assurer. Pointée à la 9e place avec une avance de 6 points sur le relégable et 5 du podium, la bande mouloudéenne a besoin de renforcer son capital : « Tout peut arriver dans un match de football. Donc, il suffit d’une série positive pour être hors de danger », prévient Aissa Kinane, l’autre adjoint du staff technique d’El-Hamri.
Vrai casse-tête pour le SJ ?
Au vu des conditions mentales, la situation salariale préoccupe Mohamed Legraâ et compagnie. Un vrai casse-tête pour le patron actuel du club, en l’occurrence le séquestre judiciaire. Ce dernier est désigné pour assurer une transition qui perdure et fait jaser avec le silence des responsables de la société Hyproc Shipping, le messie de tous les amoureux du Mouloudia d’Oran. Pour l’heure, les acteurs au nombre de 26 semblent résignés à l’idée d’aller au bout de leur devoir de défendre les chances de l’équipe d’El-Hamri. Leurs propos recueillis dénotent de leur volonté de remplir leur rôle jusqu’au bout, celui de hisser l’équipe vers les loges du podium : «On doit jouer notre rôle jusqu’au bout en honorant notre engagement avec le MCO», ne cessent de répéter certains joueurs en réponse à la question relative à leur situation salariale. Le patron actuel du club, Me Salaheddine Dahou Benaouda, ne peut que transmettre les préoccupations aux hautes autorités d’El-Bahia.
La transition, quel destin pour les joueurs
Leur destin n’est pas bon ou presque avec cette histoire de transition que vit leur club. Une situation vécue cette saison par rapport au mauvais rôle joué par la direction du club qui a géré les affaires avec aucun président à bord. Sans disposer de moyens, Rafik Cherrak a assuré le rôle que lui a confié Youssef Djebbari sans pour autant huiler la machine salariale. Une machine terriblement en panne malgré les promesses des autorités locales. Le wali a collaboré avec l’apport de ses services offrant de quoi régler deux mensualités aux joueurs, celles que chaque joueur a touchées en cette longue saison 2022-2023. Très peu pour un groupe qui s’est donné à fond malgré les limites de l’effectif sur le plan qualitatif. La situation ne prête guère à l’optimisme à un mois de la fin de la compétition, à moins d’un autre report.
- M. A.