Le MC Oran serait sous la menace d’une intervention de la Fédération internationale de football (FIFA). Les soucis financiers du club pourraient valoir une sanction que personne ne souhaite au club des Hamraoua. Mais la menace est là comme une épée de Damoclès.
Dans l’entourage du club, en l’absence de communication officielle, les rumeurs prennent le relais. Les bruits qui courent ne sont pas tous faux. Entre-temps, la discrétion est de mise au sein de la direction du Mouloudia d’Oran. Toujours est-il, on croit savoir qu’une correspondance de la FIFA au sujet de Boris Atcham et Tony Abega est tombée sur le bureau des Rouge et Blanc. La correspondance aurait sommé le club oranais de prendre en charge la revendication salariale des joueurs de nationalité camerounaise. Faute de quoi, le club risque des retombées néfastes.
Pour rappel, le Mouloudia devra payer à ces deux joueurs 30 millions de dinars, la moitié pour chacun. Ce montant s’ajoute à plus de 300 millions de dinars, montant qui inclut le cas de Hichem Belkaroui, lui aussi non régularisé, selon nos sources. Le MCO doit agir vite et trouver l’argent pour régler cette situation. La FIFA ne plaisante pas et n’attend pas non plus.
- M. A.
On ne sait plus où donner de la tête
La sortie médiatique des membres de ce comité intervient au moment où, comme relevé dans l’édition de jeudi dernier, beaucoup de proches du club spéculent sur le devenir de l’équipe première. Des noms qui fusent alors que les responsables de la société Hyproc ne se sont toujours pas manifestés même si le PDG de Sonatrach, la société mère, a clairement parlé de bilans que le séquestre judiciaire est appelé à présenter. C’est dire que ce comité s’est senti dans l’urgence d’intervenir pour faire comprendre aux supporters la gravité de croire à ces rumeurs. Il est vrai, certains fans se laissent berner par des informations annonçant les décisions des responsables de la société pétrolière, dont la venue serait, aux dires du P-DG de Sonatrach, acquise. C’est connu, au MCO, les mauvaises habitudes dues à certaines pratiques malsaines, pécuniaires cela s’entend, sont devenues monnaie courante. A l’heure de la rédaction de ces lignes, la rue mouloudéenne ne sait à quel saint se vouer malgré l’intervention du comité de supporters.
- M. A.