L’été 2023 est le plus chaud dans toute l’histoire du MC Oran. Les autorités de la ville d’Oran se sont mêlées au point que la justice a réagi pour mettre de l’ordre.
Les enjeux sont importants s’agissant de l’avenir d’une ville, dont une grande partie de la population est acquise pour le club dit phare de l’Ouest algérien. Ce club traverse une période critique avec une direction représentée par un séquestre judiciaire et un secrétaire. Les moyens font bien évidemment défaut, ce qui enfonce la situation au point de faire peur à la population qui craint beaucoup la qualité de l’effectif. L’échiquier mouloudéen n’est pas certain de garder sa forme avec la menace de plusieurs joueurs de réclamer leur libération.
L’inquiétude et la peur
Ces points font peur aux supporters, les vrais. Leur inquiétude est justifiée particulièrement par l’impasse financière que connaît leur club fétiche. Le séquestre judiciaire, qui refuse de se confier vu son rang d’homme de loi, est donc face à une situation que lui seul peut débloquer. Sinon, le groupe, qu’il n’est pas sûr de préserver, risque de s’effriter si des joueurs viennent à emboîter le pas au milieu Yasser Belaribi. Au moment de la rédaction de ces colonnes, le club mouloudéen ne semble pas voir le bout du tunnel. Et pour cause.
- M. A.
A défaut d’Hyproc
L’argent, l’unique solution
La délivrance ne peut parvenir que d’une aide financière maintenant que l’arrivée de la société maritime Hyproc Shippings n’est pas pour demain. Comme relevé précédemment, le club d’El-Hamri a besoin d’une manne pour au moins démarrer avec les joueurs contractuels. L’argent doit les convaincre de rempiler pour poursuivre leur aventure avec le Mouloudia d’Oran : « En ce moment, le club a besoin de liquidités, il a besoin d’argent puisque la société Hyproc n’a pas donné signe de vie si elle est prête ou pas », rapporte une source proche du club. Avec une manne conséquente, le séquestre judiciaire pourrait débloquer la situation en repoussant la menace d’une grande partie des joueurs qui veulent partir. Reste à savoir si cet homme de loi est en mesure de faire face à cette impasse et de débloquer la situation. En attendant, les feux mouloudéens sont au rouge.
- M. A.
Belhadj suit la situation de près
Mohamed Ahmed Belhadj est très inquiet par la situation du club qu’il a dirigé pendant plus de cinq ans. Cet homme semble, selon ses proches, désappointé par cette situation qu’il qualifie d’insensée. Après son entretien publié récemment sur nos colonnes, Baba a demandé à son avocat de s’enquérir de l’état actuel et des conséquences si le séquestre judiciaire ne peut pas débloquer l’impasse. Serait-il intéressé par un retour si la situation persiste ? Cet homme est le seul, à notre sens, à s’inquiéter du devenir du Mouloudia d’El-Bahia en ce moment précis.
- M. A.