Comme rapporté dans notre édition d’hier, le rendez-vous du wali d’Oran avec les membres du CSA n’a pas abouti à la décision attendue par la population du MC Oran. Selon une source crédible, le rendez-vous a duré une vingtaine de minutes car le wali d'Oran, M. Said Sayoud, s’est excusé de ne pouvoir recevoir ses hôtes en raison d’une visite de travail.

Le premier magistrat de la wilaya 31 a chargé Mokhtar Chergui de chapeauter le volet lié aux jeunes catégories. En sa qualité de responsable de la coordination des jeunes, l’ancien défenseur international des Hamraoua devrait, selon les recommandations du wali, entamer son travail prochainement avec la promesse d’une aide étatique. C’était le seul membre présent au rendez-vous d’avant-hier avec lequel le wali s’est attardé. Puis il a demandé aux autres de ne pas se mêler de la gestion de l’équipe première, qui incombe au séquestre judiciaire Dahou Benaouda Salaheddine, en attendant la société Hyproc Shippings.

Le séquestre judiciaire n’a pas les moyens

Ce rendez-vous, s'il n’a rien apporté de nouveau pour l’équipe première, principal souci de la population du Mouloudia d’Oran, atteste néanmoins de la position du représentant de la justice. L’homme de loi, qui préside les destinées du club d’El-Hamri depuis plusieurs mois, serait parti pour rester d’autant que sa demande de se retirer n’a pas reçu de réponse depuis dimanche dernier. Sa position reste intacte avec des recommandations du wali d’Oran touchant beaucoup plus la structure amateure. Sauf que cet homme de loi ne peut, pour l’instant, rien faire pour l’équipe faute de moyens. Sa position actuelle ne peut malheureusement rien apporter à l’équipe qui préoccupe plus ses supporters.  

1. M. A.

Bououkaz : «Je n’ai reçu aucun contact du MCO»

Moez Bououkaz, comme il fallait s’y attendre, a démenti avoir été contacté, ni avoir donné son accord pour driver le MC Oran. Le technicien, interrogé sur la question, a déclaré : « Je n’ai reçu aucun contact du MCO. Certes, j’ai reçu sur Whatsapp vers 18h-18h30 la copie d’une publication parue sur Facebook qui raconte ce que tout le monde a lu, je pense. Donc, pour le moment, il reste ce statut sur Facebook que j’ai découvert. Je ne suis pas vraiment au courant des complications qu’il y a aujourd’hui au niveau du MCO, c’est très épais, on ne sait pas ce qui se passe. On espère l’arrivée d’une société, que le club va être restructuré pour avoir quelque chose au niveau des jeunes, qu’il va y avoir un projet de centre de formation ou autre chose, qui n’a pas été fait par les autres clubs, c’est tout ce qu’on espère. Mais aujourd’hui, je découvre ce statut publié sur Facebook.» A la question de savoir s’il est prêt à reprendre le club avec la condition de revoir à la baisse ce que le club lui doit, l’ancien coach des Rouge et Blanc et de l’US Metlaoui (Tunisie) a répondu : « Il faut savoir d’abord si on veut contacter Bououkaz pour ses compétences… sans commentaire.»    L. M. A.