Les supporters du MC Oran ont explosé de joie jeudi dernier en apprenant que leur club fétiche a pu enfin enfiler le costume de la société Hyproc Shippings Company.  

Après onze ans d’attente, le club phare de l’Ouest algérien est enfin pris en charge par cette société spécialisée dans le transport maritime, en remplacement de Naftal, qui signé un accord en 2012. Ce jeudi, le DG Bahlouli a rencontré le président du club amateur pour signer un document. Dans les coulisses, on laisse croire qu’un accord sur l’achat de 90 % aurait été conclu et signé à la wilaya dans un endroit fermé à la presse. Les deux hommes, après la signature des documents, ont pris une photo avec le maillot du club symbolisant le mariage entre les deux entités. La date du 17 août restera donc un événement inoubliable pour les amoureux de ce club qui a souffert en raison de nombreux conflits d’intérêt.  

1. M. A.

Point de presse annulé 

Aucun communiqué officiel 

Il est utile de noter l’absence de détails sur le contenu des documents signés entre le DG de la société Hyproc et le boss actuel du CSA car les journalistes n’ont pas été conviés à un point de presse. La responsable de la communication a, dans un premier temps, insisté suite aux instructions de ne pas dépasser cinq questions, avant d’informer de l’annulation du point de presse, une heure plus tard. La même personne, après palabres, a promis d’informer les journalistes présents par communiqué. Or, jusqu’à la rédaction de ces colonnes, la promesse n’a pas été tenue.  Certes, ses services ont annoncé l’officialisation de la prise en main, mais le communiqué ne donne pas de détails sur les clauses de l’acquisition du club, notamment le pourcentage des actions de la société maritime. Dans les coulisses de la wilaya d’Oran, des voix assurent que l’accord est porté sur un achat à hauteur de 90%. Ce jeudi marque la fin du cauchemar de ce club englué pendant des années dans une crise financière et de gestion qui a fait craindre sa descente aux paliers inférieurs. 

1. M. A.

Le séquestre judiciaire, une absence et des questions 

Selon nos informations, ces embrouilles se rapportent à l’absence du séquestre judiciaire. Me Dahou Benaouda Salaheddine n’était pas présent à ce rendez-vous, en effet. L’intéressé, qui insiste sur le droit de réserve en sa qualité d’homme de loi engagé par le tribunal d’Oran, aurait informé le notaire de son absence à cette rencontre MCO-Hyproc. Sa présence était légitime étant engagé dans l’optique de représenter la SSPA mise en séquestre suite à deux plaintes d’actionnaires au niveau de la justice. Dans la foulée, on apprend que ce dernier a confié des documents relatifs à la gestion du club sous la houlette de la SSPA avec différents bilans financiers.  

1. M. A.