À l'issue de sa prise de contact avec sa nouvelle équipe avant-hier, Kheireddine Madoui a souligné la difficulté de sa mission qu'il considère la pire dans sa carrière d'entraîneur.
Le coach qui a entamé son travail ce mardi, a attesté e la raison éloignant les responsables de cette compagnie maritime du pouvoir : " On est venus en retard, il faut dire qu'on avait des préoccupations. Mais je pense que le pouvoir de signature n'existe pas pour l'instant pour la société Hyproc. Il est vrai que la société tente de faciliter les choses pour le club. C'est sûr qu'il y a de petits problèmes qui devraient être résolus au début du stage."
«Un peu de patience, sinon on attendra janvier»
A la question sur l'effectif actuel et la possibilité de le remanier, le coach sétifien a rétorqué : " On a des joueurs présents, on a un effectif en main, maintenant, on doit trouver des solutions. Il y a l'interdiction de recruter, donc on doit trouver une solution rapide surtout pour les dettes de la FIFA avant le 10 septembre. Il nous faut patienter pour espérer avoir le feu vert de recruter. Sinon on attendra janvier. C'est pourquoi, je peux vous assurer qu'il faut travailler avec ce groupe qu'on a. On ne peut pas risquer de procéder à quoi que ce soit."
«Les objectifs ? Il y a une transition dont on ignore la durée»
Interrogé pour donner son avis sur les objectifs tracés avec la direction d'Hyproc, l'ancien coach du CSC a répondu : " Dans mes habitudes, je ne peux m'exprimer sur les objectifs. C'est après le tiers du championnat, voire à la moitié de la compétition qu'on peut se fixer. Mais aujourd'hui, je suis arrivé au milieu d'une transition dont on ignore la durée. On doit penser à une stratégie pour avancer, car il y a l'interdiction de recrutement en face du club vis-à-vis de la FIFA et de la CNRL (ndlr, Chambre nationale de résolution de litiges). On doit faire beaucoup d'efforts pour maintenir le groupe actuel. On compte sur l'aide de tous, des gens qui peuvent nous aider à travailler dans la sérénité. Croyez-moi, la situation n'est pas simple, mais elle n'est pas impossible. C'est la pire de toutes les situations que j'ai rencontrées dans ma carrière. Mais on peut relever le défi. Il y a la problématique des contrats des joueurs, on attend avec impatience le dénouement du pouvoir de signature, par rapport aux statuts de la société. Avec beaucoup d'efforts, ça va se résoudre, tout en espérant avoir du nouveau avant le 10 septembre. De mon côté, je me suis engagé à relever le défi très difficile, il faut le reconnaître."
- M. A.