Rien ne va entre l'entraîneur Youcef Bouzidi et le manager général Brahim Zafour. La preuve, le coach Bouzidi lui a adressé des flèches à la fin de la rencontre face au PAC en remettant indirectement en cause le recrutement réalisé à l'intersaison.

Zafour n'aurait pas du tout apprécié les déclarations faites par Bouzidi au cours de la conférence de presse animée dans la soirée de vendredi dernier. En déclarant que l'international attaquant gabonais Edin Randly Essang Matouti est un arrière gauche de formation qui est reconverti en ailier gauche et que l'international tanzanien Simon Msuva n'est pas un avant-centre, certains ont vite compris que Bouzidi ciblait par ses attaques le manager général Zafour qui était l'unique responsable du recrutement d'intersaison. Déjà au mois d'août dernier, lorsqu'il a été interrogé à Tikjda sur Matouti qui avait signé son contrat au profit de la JSK, Bouzidi avait affirmé qu'il ne l'avait vu que 3 fois à l'entraînement tout en ajoutant que c'est tout le monde qui lui avait dit que c'est un bon joueur et qu'il fait confiance à Zafour. A la fin du stage effectué en Tunisie il avait ajouté une couche en déclarant qu'il lui faut une autre recrue avant de clore le recrutement, mais la direction lui a ramené le jeune arrière gauche Rafik Mendas qui n'était même pas retenu dans l'équipe réserve du CRB. Il est clair donc qu'avant même que le championnat ne débute il y avait une certaine mésentente qui a fini par éclater au grand jour après le semi-échec concédé devant le PAC.  Bouzidi a tenu aussi a révélé aux journalistes présents à sa conférence de presse que ce n'est pas lui qui refusait d'animer des conférences de presse, mais ce sont les dirigeants, notamment Zafour. La détérioration des relations entre Zafour et Bouzidi était prévisible car, d'après nos sources, le manager général n'était pas chaud pour son maintien à la tête du staff technique. Et comme Bouzidi n'est pas né de la dernière pluie il avait vite compris que certaines personnes ne voulaient pas qu'il poursuive son aventure avec l'équipe.  Mais les supporters veulent savoir pourquoi leur coach a attendu le nul concédé devant le PAC pour parler de certaines recrues notamment du Tanzanien Msuva qu'il juge que c'est un meneur de jeu, alors qu'au mois d'août dernier il avait affirmé qu'il a deux équipes et qu'il a donné son accord pour le recrutement de la plupart des joueurs.

1. Boumali