Sous pression depuis le semi-échec concédé devant le PAC, l'entraîneur Youcef Bouzidi risque de payer les frais de la défaite concédée devant l'USMK.
Il se réunira, en effet, avec les dirigeants à leur tête le président Achour Cheloul pour qu'il s'explique sur ces deux mauvais résultats. Bien qu'il ne soit pas l'unique responsable de la mauvaise passe que traverse l'équipe puisque même la qualité de certaines recrues laisse vraiment à désirer, certains dirigeants tentent par tous les moyens de faire porter le chapeau à Bouzidi pour qu'ils ne rendent pas des comptes. Tout le monde sait que l'entraîneur a failli et les supporters avaient même réclamé un changement à la tête du staff technique au mois de juillet dernier, mais les dirigeants ont aussi failli dans leur mission. Ce sont eux qui l'ont prolongé à la fin de l'exercice écoulé et c'est à eux de s'expliquer maintenant sur les raisons qui les avaient poussés à le maintenir au lieu de faire propager des rumeurs concernant le limogeage de Bouzidi. Son sort sera fixé aujourd'hui, mais quelle que soit la décision qui sera prise par la direction cela ne l'épargnera pas des critiques, car elle est autant responsable de ce qui arrive à l'équipe que l'entraîneur.
Dilemme
Le refus des dirigeants de s'exprimer sur l'avenir de leur entraîneur à la fin de la rencontre face à l'USMK confirme qu'ils ne savent plus quoi faire. Eux qui ont bénéficié de carte blanche de la part des responsables de Mobilis n'ont même pas daigné faire la moindre déclaration sur leur entraîneur qui se trouve sur une corde raide depuis le semi-échec concédé face au PAC. Le fait de se murer dans le silence au moment où leur entraîneur est ciblé de partout prouve qu'ils ne sont pas satisfaits de lui. Ce manque de soutien augure d'un éventuel limogeage. Toutefois, il faudra attendre l'issue de la réunion qui regroupera les dirigeants et l'entraîneur pour savoir si celui-ci sera maintenu à son poste ou pas, car cette direction est indécise dans ses décisions. Au mois de juillet dernier, les dirigeants avaient entretenu le suspense concernant le maintien ou pas de Bouzidi pendant plusieurs jours avant de le prolonger en se contentant juste de dire qu'ils avaient opté pour la stabilité. Le bilan de ces 3 premiers matches en championnat est évidemment négatif pour une équipe appelée à jouer les premiers rôles, mais le président Cheloul pèsera le pour et le contre avant de prendre une décision définitive. Lui, qui avait annoncé ostensiblement qu'avec lui l'ère du bricolage est terminée et que sa gestion sera transparente, a choisi le silence pour éviter les questions embarrassantes.
- B.