Le MC Oran traverse une période pour le moins difficile avec cette histoire de dettes à apurer. Dans les rangs de la direction, le chemin est long avec la volonté de passer au peigne fin tous les dossiers à régler.
Le président du conseil d’administration a mis en exergue l’existence de plus d’un contrat du même créancier, mais semble confronté à un problème qui a toutes les chances de bloquer le recrutement. Le dossier de Hichem Belkaroui ne devrait pas connaître de dénouement avant la fin du mois de novembre courant. La direction générale de la société Hyproc Shippings refuserait de céder à la volonté du joueur de se faire payer en monnaie étrangère même s’il s’agit de l’exigence de la FIFA. A l’heure de la rédaction de ces lignes, aucun signe vert n’apparait dans ce dossier très mal géré par l’ancienne direction du club d’El-Hamri. C’est dire que même si la direction mouloudéenne venait à régler les dettes des joueurs camerounais, Tony Abega et Boris Atcham, le Mouloudia d’Oran ne pourrait bénéficier de la levée d’interdiction de recrutement. Il faudrait un miracle pour voir les responsables de ce club, asphyxié de dettes, parvenir à s’approprier le droit de qualifier les recrues engagées l’été dernier, sous la responsabilité du séquestre judiciaire. C’est dire que le dossier de recrutement pourrait fort bien ne pas connaître son dénouement avant la fin du mercato hivernal. Pour beaucoup comme pour les dirigeants mouloudéens, la clé est inaccessible. «Après avoir payé le phénomène Shaka, on pensait que la direction a franchi un grand pas pour qualifier les recrues. Or on apprend aujourd’hui que le dossier de Belkaroui est lourd et qu’il va léser le club», se lamentent des supporters sur les réseaux sociaux. En d’autres termes, la mission des responsables actuels du Mouloudia risque de s’avérer ardue, voire éreintante…
Booster les joueurs qualifiés
Donc, ce serait forcément avec les joueurs qualifiés que le Mouloudia devra miser et compter pour le reste de la saison. Disposant d’un groupe composé de 18 joueurs (sans compter Hamza Bellahouel disparu de la circulation mouloudéenne), le club que dirige Chakib Ghomari n’aura plus qu’à s’employer à fond avec ce groupe dans le souci de le mettre dans les meilleures dispositions psychologiques et matérielles. «On sent que les recrues ne seraient pratiquement pas qualifiées. Donc, il serait préférable d’axer tous les efforts au profit des joueurs du club. Il faut les approcher, les soutenir dans le but de les booster car ils sont la clé du bonheur», indiquent des proches de l’équipe. Leur réflexion tient la route à notre sens d’autant que notre journal a souvent relevé l’importance de compter sur ce groupe vu la complexité du dossier du recrutement par rapport aux dettes.
- M. A.