Présenté comme la future meilleure recrue du championnat algérien, Simon Msuva s'est avéré le plus grand flop de l'histoire du club pour ne pas dire du football national, ce qui a contraint la direction à résilier hier soir son contrat en compagnie de Hicham- Mokhtar.
Ces deux joueurs ont été recrutés avec des salaires astronomiques, mais leur aventure avec les Canaris a pris fin hier soir. Tellement ils étaient nuls, la direction n'a pas attendu la fin de la phase aller pour les libérer. Le salaire de Msuva était de 21 000 euros, alors que celui de Hicham-Mokhtar était aussi conséquent. C'est de l'argent jeté par les fenêtres sans qu'aucun responsable daigne s'expliquer sur ces recrutements catastrophiques. Si l'international tanzanien a joué quelques matches, ce n'est pas le cas de Hicham-Mokhtar qui n'a joué qu'une mi-temps avant d'être écarté de l'équipe depuis près de 4 semaines. La direction s'est contentée d'annoncer hier soir via un communiqué sur sa page Facebook la libération de ces deux attaquants sans fournir le moindre détail. Elle aurait dû par respect aux supporters présenter ses excuses avant d'annoncer la résiliation des contrats des deux joueurs. Ce sont des joueurs qui percevaient des salaires astronomiques et les dirigeants doivent s'expliquer sur le recrutement réalisé à l'intersaison.
Des milliards pour rien
La libération de Msuva et Hicham- Mokhtar n'a surpris personne. Il ne faut pas être un expert pour se rendre compte que ces deux attaquants ne sont pas faits pour jouer à la JSK, sauf celui qui les a recrutés. L'international tanzanien avait exigé au départ 30 000 euros, puis 25 000 euros avant d'accepter de signer pour 21 000 euros et lorsqu'il avait rejoint la ville de Tizi Ouzou les dirigeants avaient négocié avec lui pendant 3 jours pour le convaincre de signer son contrat. Il ne voulait pas signer pour moins de 23 000 euros, mais de peur de se retrouver sans club à quelques heures de la clôture du marché des transferts il avait accepté d'officialiser son transfert pour 21 000 euros. Il n'avait aucune offre concrète et il aurait juste affirmé aux responsables de la JSK qu'il avait des offres pour faire monter les enchères. Même en Arabie Saoudite il n'avait aucune offre vu que ses prestations avec Al Qadissia n'étaient pas satisfaisantes. Le fait qu'il ne soit pas sollicité par les clubs de deuxième division en Arabie Saoudite où l'argent coule à flots aurait dû pousser les responsables de la JSK à bien réfléchir avant de l'engager. Pour Hicham-Mokhtar, certains proches du club savent comment celui-ci a signé et il est du devoir de la direction de s'expliquer sur le recrutement et la résiliation des contrats de ces deux joueurs, car ce sont des milliards qui ont été consacrés au recrutement de l'intersaison et il s'est avéré que c'est un véritable fiasco
- Boumali
Qui va arrêter la gabegie?
Le recrutement réalisé à l'intersaison est sans nul doute le plus mauvais dans l'histoire de la JSK. Même si par le passé le club recrutait une dizaine de joueurs en été et que certains d'entre eux ne donnaient pas satisfaction, c'est la première fois que des joueurs avec de gros salaires s'avèrent des flops. Excepté le gardien Rahmani qui a donné entière satisfaction et qui a sauvé l'équipe à plusieurs reprises, les autres ont prouvé leurs limites. Il y a même des recrues qui n'arrivent même pas à s'imposer dans les 18, ce qui suscite des interrogations sur les critères sur lesquels ont été recrutés ces joueurs. Le plus inquiétant est que les dirigeants croient encore qu'ils sont sur la bonne voie et que les joueurs qu'ils avaient recrutés à l'intersaison ont des qualités, alors qu'ils étaient nombreux à savoir qu'i faudrait un miracle pour que ces recrues réussissent avec les Canaris. Les milliards investis dans le recrutement c'est comme l'argent jeté par les fenêtres sans oublier le cas de l'international bosniaque Semir Smajlagić auquel la JSK doit payer 400 000 euros. Devant cette situation, les supporters demandent à ce que des mesures soient prises le plus tôt possible, car ce n'est pas normal que des joueurs recrutés avec de gros salaires résilient leurs contrats moins de 4 mois après leur arrivée à la JSK sans que personne soit inquiété.
- Boumali