C’était dans l’air, c’est désormais officiel. Taoufik Korichi n’est plus le manager sportif de l’USMA. Il a été limogé de son poste hier après-midi par le président du conseil d’administration du club, Sid-Ahmed Arab.
Lors de notre dernière édition, nous avons révélé que rien ne va entre les responsables du club et le manager sportif Taoufik Korichi. Ce dernier a vu ses prérogatives diminuées pour des raisons que le concerné lui-même ignore. Nous avons également indiqué son départ envisageable et comme il fallait s’y attendre, il n’est plus manager sportif du club. En effet, le président du conseil d’administration, Sid-Ahmed Arab, l’a limogé. «Après avoir concerté les membres du conseil d’administration, le président Sid-Ahmed Arab a décidé de mettre fin aux fonctions du manager sportif du club, Taoufik Korichi», a annoncé le club de Soustara sur sa page facebook officielle, et d’ajouter : «Décidément, monsieur Korichi n’aura plus le droit à représenter l’USMA ou parler au nom de l’USMA».
Pour quelles raisons, il a été limogé ?
Nommé manager sportif le mois de juillet dernier, Taoufik Korichi a bien entamé sa mission. En effet, il a poursuivi l’opération recrutement et surtout réussi à blinder les cadres de l’équipe. Mais depuis environ un mois, le courant ne passait plus entre lui et les responsables. On ignore les véritables raisons de cette discorde qui s’est terminé par un limogeage. Même la direction du club n’a pas expliqué les raisons de sa décision dans son communiqué, se contentant juste d’annoncer la fin de fonctions de l’ex-DTN à la FAF. Il faut dire que le limogeage de ce dernier a aussi provoqué la colère des supporters. Ce n’est pas parce qu’ils sont solidaires de Korichi, mais tout simplement parce que ces remaniements administratifs pourraient déstabiliser le club qui a besoin de la sérénité en prévision des importantes échéances qui attendent l’équipe pour la suite de la saison.
Va-t-il saisir le TAS algérien ?
Taoufik Korichi se sentait indésirable, certes, mais il a décidé de rester en poste. Il poursuivait ses fonctions le plus normalement du monde, avant de recevoir hier, dans l’après-midi, la lettre de licenciement dans son bureau. On a tenté de le contacter pour connaitre sa réaction, mais en vain. Protégé par son contrat, le désormais ex-manager sportif du club pourrait saisir le TAS algérien pour licenciement abusif, et ce, pour recouvrer ses droits. Dans ce cas, il pourrait avoir gain de cause et, du coup, le club sera contraint de payer la totalité de ses salaires jusqu’à la fin de son contrat, le mois de juillet prochain. Visiblement, on se dirige droit vers un scénario Anthar Yahia bis. Ce dernier avait saisi le TAS de Lausanne pour le même motif et le club a fini par payer rubis sur l’ongle l’ancien capitaine de la sélection nationale, qui avait été limogé à deux ans de la fin de son contrat.
A.S.