Jamais dans l'histoire du club, autant de milliards ont été déboursés pour un parcours aussi catastrophique. Et au lieu d'assumer ses responsabilités en tant que premier responsable, le président Achour Cheloul n'a pas trouvé mieux que de descendre en flammes ses dirigeants qu'il avait choisi lui-même.
Il a certes promis des changements profonds après la dernière défaite concédée devant le CRB, mais cela n'a pas apaisé pour autant la colère des fans qui réclament le départ de tous les dirigeants actuels. Ils pensent qu'avec la direction actuelle, la JSK ne pourra jamais retrouver son lustre d'antan. Ils ne comprennent pas comment un président qui s'enorgueillit au mois d'août dernier qu'avec lui, la JSK sera gérée d'une manière professionnelle et transparente et que pour la première fois dans l'histoire du club, le recrutement sera fait par des professionnels, il s'est avéré que ce n'était que des paroles en l'air. Et pour justifier le fiasco, il n'a pas hésité à traîner dans la boue ceux qui auxquels il avait accordé sa confiance. Il a parlé de trahison, du copinage, de complaisance dans la cellule de recrutement et cela n'a fait que renforcer les supporters dans leur conviction que le salut de la JSK passe par un vrai changement à la tête du club. Ils savent que ça ne sert à rien de changer de manager, de DTS ou d'entraîneur, si le premier responsable de l'échec est toujours à la tête du club.
Échappatoires
Alors que les supporters le prennent pour être le premier responsable de la déliquescence dans laquelle se trouve le club, le président Cheloul a tenté de se donner le beau en déclarant à la fin de la rencontre face au CRB qu'il a été trahi et que désormais il s'occupera du volet sportif avant de promettre des changements profonds. Toutefois, quatre jours plus tard, aucune décision n'a été prise. Ce n'est pas la première fois que le président Cheloul promet des changements puisqu'après le semi-échec concédé face à l'US Biskra il avait promis de prendre des décisions courageuses, mais excepté Menad qui s'était retiré de son poste pour que son nom ne soit pas associé au recrutement, aucun autre dirigeant n'a été inquiété. Il a dénoncé le copinage, alors que certaines nominations ont fait couler beaucoup d'encre et de salive. Il a affirmé que la première chose qu'il avait faite était d’établir un organigramme, or plusieurs mois après le début du championnat, il y a des dirigeants dont on ignore le poste qu'ils occupent au juste comme Saïd Hamlet. La direction ne s'est jamais prononcée sur sa fonction réelle et sur d'autres nominations. Cela a surpris les supporters qui s'interrogent sur l'opacité dans cette gestion alors que Cheloul avait promis dès les premiers mois de sa venue une gestion transparente. Pour la plupart des fans au lieu de faire appel à des compétences, la direction a choisi la loyauté et cela a été fatal pour l'équipe qui malgré les milliards injectés dans les caisses du club par Mobilis, elle n'a récolté que 27 points en 20 matchs et comme les supporters n'ont plus confiance en les dirigeants actuels, ils demandent le départ de tout le monde et la nomination des dirigeants qui maîtrisent parfaitement leur sujet et qui feront le maximum pour redorer à la JSK son blason d'antan.
- Boumali