Malgré leur prestation peu convaincante, les dirigeants de la JSK estiment que leurs joueurs auraient pu glaner les 3 points si l'arbitre n'avait pas accordé un penalty "cadeau" à Boucherit à la 78e minute que Merzougui a transformé à la 84e minute.
Boucherit qui n'a pas été touché par Souyad a trébuché et comme il a simulé une faute, l'arbitre Oukil qui était mal positionné s'est trompé sur l'action en accordant un penalty imaginaire à Boucherit qui a permis au MCA de revenir au score. Si le referee était bien positionné et qu'il voyait tout ce qui se passait à l'intérieur de la surface de réparation au lieu de suivre seulement le porteur du ballon, il n'aurait jamais sifflé le penalty en faveur du Doyen. En plus de ce penalty, l'arbitre avait signalé deux positions d'hors-jeu inexistantes qui auraient pu permettre à l'attaquant Matouti de corser la note. Il est clair que l'arbitre a faussé le résultat final, alors que ce match n'a aucun enjeu pour le MCA qui a été sacré champion à l'issue de la 26e journée du championnat. En revanche, avec ce nul concédé à domicile, les Canaris ont compromis leurs chances pour la 4e place qualificative pour la coupe de la CAF, une des compétitions continentales des clubs. C'est pour cela que les Canaris sont montés au créneau car, ce nul face au MCA, peut coûter à leur équipe la participation à cette compétition continentale. Ils ne comprennent pas les décisions de l'arbitre, d'autant plus que c'était un match sans pression pour lui du moment que c'était un Clasico de gala pour les Mouloudeens. Les poulains de Bahloul avaient raison de contester la décision de l'arbitre mais sans dépasser les bornes comme l'a fait Amriche. Rien ne justifie le comportement de ce dernier.
Les Canaris n'ont à s'en prendre qu'à eux-mêmes car ils avaient plusieurs opportunités de tuer le match notamment au début de la deuxième mi-temps, malheureusement ils se sont montré maladroits devant le but. Ils auraient pu s'imposer, malgré le mauvais arbitrage d'Oukil.
- H.