Selon une source autorisée, les dirigeants veulent prendre tout leur temps avant de faire leur choix concernant le futur nouvel entraîneur. Ils voulaient au départ régler la question de l'entraîneur au mois de mai dernier pour lui permettre d'avoir une idée précise sur l'effectif actuel avant de l'associer à l'opération recrutement.
Toutefois, après avoir pesé le pour et le contre surtout que les noms approchés au mois de mai dernier n'ont pas suscité l'enthousiasme chez les supporters, les dirigeants ont décidé de prendre le temps qu'il faut pour faire leur choix. A son installation à la tête du conseil d'administration le 23 avril dernier, l'ancien ministre de la Jeunesse et des Sports Ould-Ali El-Hadi avait affirmé que sa priorité est de recruter un entraîneur de renom. Le directeur général Hakim Medane, pour sa part, avit déclaré après sa nomination que l'installation de la direction technique est la priorité du club. Il semble néanmoins que les données ont changé puisque d'après nos informations, les dirigeants ne veulent pas se précipiter dans leur choix. Ils préfèrent attendre pour choisir le meilleur que de se presser et de rater leur choix. Ils ont entièrement raison surtout qu'il ne reste que quelques jours pour la fin du championnat. Le souhait des supporters est que la direction recrute un coach de renom capable de jouer les premiers rôles la saison prochaine et les dirigeants ne veulent pas les décevoir et c'est ce qui explique leur réticence à faire leur choix.
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Malgré le mutisme observé par les dirigeants concernant les joueurs ciblés et les noms des entraîneurs qui les intéressent, notre source révèle que le futur coach ne sera pas connu avant la fin du championnat. Ils feront certainement leur choix après l'Aïd El-Adha. Autrement dit, si tout va bien, le successeur de Djilali Bahloul sera connu à la mi-juin. L'ancien entraîneur du Paradou AC, Corentin Martins, était en pole position, mais il n'est plus la priorité des responsables de la JSK. Il est toujours dans leur liste mais on croit savoir qu'ils ont reçu des CV d'autres entraîneurs et l'un d'eux ne les a pas laissés indifférents. S'agissant du coach local qui leur a été proposé au début du mois de mai dernier, les dirigeants se sont rendus compte que celui-ci dans le cas où il ne décrocherait pas un contrat dans l'un des pays du Golfe, il opterait pour le CRB. Convaincus que pour bâtir une équipe capable de jouer les premiers rôles, il leur faudra un coach qui maîtrise parfaitement son sujet, les dirigeants étudient toutes les pistes et cela pour choisir le meilleur. Ce qui est certain est que le futur coach sera un étranger mais pas un Tunisien comme certains l'ont laissé croire. Les responsables de la JSK ne prendront pas le risque d'engager un coach qui n'a même pas réussi avec des clubs qui avaient des joueurs d'expérience et de valeur.
- B.