Intervenant hier sur les ondes de la Chaîne III, l'entraîneur Abdelhak Benchikha entretient toujours le suspense concernant sa prochaine destination.

Si son entourage avait laissé entendre la semaine dernière qu'il ne prendra aucune décision avant la finale de la coupe d'Algérie qui opposera le CRB au MCA le 5 juillet prochain au stade du 5-Juillet-1962, lui, a annoncé au cours de son intervention qu'il tranchera sur l'offre de la JSK et sur celle du CRB avant la fin de ce mois en cours. "Je trancherai sur mon avenir dans les 2 jours à venir", a-t-il déclaré hier matin sur la Chaîne III. Il devrait donc rendre sa réponse définitive aux responsables des Jaune et Vert de  la JSK au plus tard ce dimanche si on se fie à ses déclarations faites à la Chaîne III de la Radio nationale. Bien que certains de ses amis aient annoncé qu'après son retour de la Tanzanie où il avait entraîné Simba pendant quelques mois que le souhait de Benchikha est de rejoindre l'un des championnats des pays du Golfe, lui a mis fin hier aux rumeurs le donnant partant à l'étranger.

"Je reste en Algérie"

"Je reste ici en Algérie", a-t-il clarifié. Il aurait eu des touches avec un club koweïtien au début de ce mois, mais les contacts n'ont pas abouti puisqu'il a décidé d'exercer de nouveau en Algérie. Il faut dire qu'après tout ce qu'il avait vécu avec l'USMA avec laquelle il avait remporté la coupe de la CAF et la Super coupe d'Afrique, il aurait juré de ne plus travailler en Algérie. Il était très affecté par l'attitude très hostile de certains supporters envers lui, alors qu'il a été le premier entraîneur, de surcroît algérien, à avoir offert à la formation de Soustara ses deux premiers titres africains. Mais il a décidé de tourner la page surtout que les dirigeants du CRB et de la JSK lui ont promis de satisfaire toutes ses exigences. C'est pour cela qu'il a pris la décision de rester au pays où il sera proche de sa famille. Sans citer les noms des clubs avec lesquels il négocie, Benchikha a indiqué au cours de son intervention sur les ondes de la Chaîne III de la Radion nationale qu'il a reçu deux offres et qu'il devrait faire son choix dans les prochaines 48 heures. "J'ai reçu deux offres d’équipes de la Ligue 1 Mobilis et ma décision sera prise avant la fin de ce mois", a-t-il poursuivi. Les deux offres dont a parlé Benchikha est celle de la JSK ainsi que celle du CRB. Les responsables des deux clubs lui ont fait des propositions très alléchantes et que ce soit ceux des Canaris de la JSK ou ceux des Rouge et Blanc du Chabab, ils lui ont tous promis de mettre tous les moyens à sa disposition pour qu'il réussisse dans sa mission. Les dirigeants des Jaune et Vert de la JSK lui ont assuré qu'ils casseront leur tirelire pour recruter les joueurs qu'ils souhaitent avoir sous la main tout en lui promettant aussi de lui donner carte blanche et qu'il sera le maître à bord dans tout ce qui touche au volet technique. Et les dirigeants des Rouge et Blanc de Laâqiba lui ont sûrement promis la même chose, ce qui explique son hésitation à trancher sur son avenir.

"C'est l'entraîneur qui doit recruter"

S'étant montré très évasif par rapport à son avenir et, cela, sans nul doute, pour ne pas contrarier les dirigeants des deux clubs avec lesquels ils négocient, Benchikha qui a été interrogé sur la personne qui doit recruter, est-ce c'est le manager général ou l'entraîneur, Benchikha n'a pas hésité à dire : "C'est l'entraîneur qui doit recruter." Il s'est aussi exprimé sur les joueurs africains qui sont recrutés par nos clubs. Benchikha qui a roulé sa bosse un peu partout sait que pour trouver l'oiseau rare il faudra casser sa tirelire. Malheureusement, la plupart de nos clubs se contenter de joueurs étrangers non cotés sur le marché et qu'ils libèrent quelques mois seulement après leur recrutement. Il est clair que si Benchikha accepte l'offre qui lui a été faite par les responsables de la JSK, c'est lui qui s'occupera de l'opération recrutement même si les dirigeants des Jaune et Vert lui ont déjà dit qu'ils feront tout pour recruter les joueurs qu'il veut avoir dans son effectif.

1. Boumali