Stade 5-Juillet : Une autre galère en vue pour les clubs algérois

Comme rapporté jeudi, le tournoi zonal qualificatif à la CL féminine de la CAF n’aura finalement pas lieu au stade du 5-Juillet, à cause de l’état dégradé de la pelouse du terrain principal du complexe olympique.

C’est la ville de Blida et son célèbre stade Mustapha-Tchaker qui a été choisi pour sauver la mise, un choix auquel les gens de la CAF n’ont pas adhéré dès le début, avant de l’accepter après les garanties données par les autorités locales de la ville. L’inaptitude de la pelouse du 5-Juillet a donc causé des tracas pour les responsables locaux du tournoi, il faut dire qu’ils misaient sur le vieux stade de la capitale, mais au final, ils ont été déçus et au même temps choqués par l’état d’abandon dans lequel se trouve la pauvre pelouse de l’enceinte. D’ailleurs, jusqu’au jour d’aujourd’hui, les jardiniers et autres ouvriers du stade sont encore hors service, partis en vacances, alors que le championnat d’Algérie va démarrer dans un peu plus d’un mois et au moment aussi que les représentants algériens en Coupes africaines ont besoin de cette infrastructure pour y accueillir leurs adversaires en cas de qualification. Le constat est donc fait, un gazon détérioré qui nécessite une opération de renouvellement, mais le problème c’est que cette dernière nécessite au moins 2 autres mois, car il y sera question de scalper le gazon, avant de semer un nouveau gazon, il doit bénéficier d’une attention particulière pendant plus d’un mois et demi, à partir de la date du début, un petit calcul nous permet de comprendre que ce stade ne sera pas opérationnel avant octobre au minimum, cela met en difficulté plusieurs de nos clubs, notamment ceux qui joueront la Coupe d’Afrique cette année. On parle notamment de l’USMA qui sera le plus grand perdant de l’équation, étant donné que sa direction comptait réserver le stade pour y jouer, et les matches du championnat et ceux de la Confédération. Quant au MCA, qui ne semble pas pressé de faire ses débuts à Douera, il voudrait lui aussi lancer sa saison dans ce stade, mais faute de disponibilité, il est obligé de se rabattre sur le stade Nelson-Mandela, qui sera ultra sollicité par de nombreux clubs, en attendant une éventuelle homologation du stade Tchaker et la fin des travaux qui y sont engagés.

Alger sans stade gazonné est en train de devenir une habitude en début de saison. La LFP, la FAF et les clubs vont encore galérer, les autorités doivent trouver une solution définitive à ce souci qui pénalise nos clubs et le grand public, contraint à chaque fois de s’éloigner ou aller dans des petits stades de banlieue pour assister aux matches de leurs équipes préférées.

S.M.A.

 

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