La nouvelle recrue du Doyen à travers un post a dit tout ce qui était sur son cœur. Avec ce message, il a décrit les moments difficiles qu’il a vécus mais que ce passage difficile l’a bien forgé puisqu’il est bien décidé à avoir sa revanche sur le sort.
Andy Delort a écrit : « N’y voyez aucune envie de vous faire verser des larmes, il y a toujours bien plus grave dans la vie. Cependant, avec ma famille, nous venons de passer l’un des périodes les plus complexes de ma vie d’homme, de père et de joueur. J’ai mes torts et j’en ai assumé toutes les conséquences. J’ai énormément appris et maintenant je suis debout face’ à vous mais aussi avec vous plus fort que jamais. Désormais, je suis un joueur du Mouloudia d’Alger et immensément fier de porter les couleurs de ce club, de représenter cette magnifique ville et ce si précieux pays, le nôtre. L’intérêt sincère que m’a porté ce club historique et ambitieux m’a sincèrement ému mais aussi transcendé… Comme on dit, c’est le Mektoub. J’en profite pour remercier le président Hadj Redjem pour son énergie, son professionnalisme, sa passion qu’il a pu mettre dans ce dossier afin de me mettre dans les meilleures conditions. Merci au coach Beaumelle pour l’intérêt sincère qu’il me porte… Sur le terrain, comptez sur moi pour le lui rendre et vous le rendre. Merci à mes représentants… » Après avoir remercié les gens qu’il a côtoyés et qu’ils ont aidé pour surmonter ce passage à vide, Delort a écrit ensuite : « Le monde du football est un monde médiocre et malsain. Je n’oublie rien, je peux pardonner, mais je n’oublie rien. Merci à ceux qui ont cru en moi de manière sincère, mais je remercie surtout ceux qui n’ont pas cru en moi. Ces derniers sans le savoir m’ont donné une rage, une force que je vais mettre au service du Mouloudia d’Alger et de l’Algérie. On se retrouve sur le terrain très vite. » Il a fini son message par ces mots : « Ici, c’est Alger ! Ici, c’est le Mouloudia ! Tahia Djazaïr. » RDV le 27 septembre puisque Andy Delort n’est pas concerné par le match retour contre l’USM.
M.A.