«Je ne peux plus voir ça, je ne veux pas voir la suite, ça ne peut pas continuer comme ça…», c’est ce que nous disait le directeur général de la JSK à sa sortie du stade, avant-hier, juste après la décision de l’arbitre d’annuler le penalty accordé à Akhrib. Bien qu’énervé et pressé de quitter les lieux, nous avons réussi, après insistance, à lui soutirer quelques déclarations en rapport avec le match, mais aussi sur la situation du club.
Vous allez partir ? Il reste encore du temps…
Non, je pars, je ne peux pas continuer à subir cela…
Vous parlez de la qualité du jeu proposé par votre équipe ou de l’arbitrage…
Depuis la tribune j’ai vu que Lahlou (Akhrib) a été accroché par…je crois Dahar. Lahlou a pris le dessus sur lui, il était devant lui, le défenseur l’a retenu par les épaules… Non, c’est trop ! Le pire, c’est qu’il est allé voir la VAR ! Il devait normalement confirmer sa première décision. Je suis impatient d’aller revoir cette action.
Mais pourquoi dites-vous que c’est trop ?
Il y a eu le tacle d’Abdellaoui sur Koceila, un rouge direct, mais pas signalé par la VAR. Dans le même match, pour une faute beaucoup moins grave, Madani a été expulsé. Ensuite l’erreur de l’arbitre face au CSC. Il y a avait touche pour nous, bien que l’arbitre avait reconnu son erreur a laissé jouer la touche pour le CSC et c’est cette même action qui a provoqué leur premier but. Oui, il nous a accordé un penalty que je juge valable, mais qu’il pouvait ne pas siffler, mais le mal était déjà fait…et maintenant ça…
Je ne suis pas un pleurnichard, encore moins en train de chercher des excuses pour cacher nos insuffisances, mais je sais, par expérience, que ces erreurs changent le cours d’une rencontre et généralement, son résultat final. Bon, je ne dis pas qu’on aurait gagné si le penalty d’Akhrib avait été accordé, mais reconnaissez que ce n’est pas juste. La Var est censée améliorer le rendement des arbitres, et non le contraire. Ils sont en train de nous faire mal.
D’accord, mais reconnaissez quand même que l’équipe a des lacunes…
Mais vous me prenez pour qui ? Je suis un enfant du football. Par conséquent, je sais qu’il y a des lacunes, un peu trop même, à mon grand regret.
Vous pouvez nous en citer quelques-unes…
Ici, là ? Non, jamais, on fera ça entre nous.
Quand ça, demain ?
Je n’en sais rien, le match n’est même pas terminé. Mais quel que soit le résultat de ce soir, on doit discuter et régler certaines choses. Peut-être demain (hier dimanche, NDLR) ou à la reprise lundi prochain.
Vous avez l’air très en colère, on ne vous a jamais vu dans un tel état…
Je n’ai pas aimé ce que j’ai vu. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il y a le feu, mais on doit revoir certaines choses et on doit le faire maintenant. Trois défaites sur cinq, huit buts encaissés en cinq matchs… Ce n’est pas ce que nous espérions. Attention, je ne parle pas nécessairement des joueurs ou du staff, car en mon humble avis, nous sommes tous responsables de cette situation, à commencer par moi, Hakim Medane. Excusez-moi maintenant, je dois rentrer à Tizi Ouzou.
Maintenant ? Vous ne rentrez pas par avion avec l’équipe ?
Non, je rentre par route.
- S.