C’est toujours avec beaucoup d’humilité que le coach répond aux questions des médias.
« Mon équipe est composée en fonction des efforts dégagés par chaque joueur lors de la semaine aux entraînements. Donc, il faut respecter certaines règles au travail et être bon au travail. Après, il y a certains choix qui doivent se faire le jour du match. Donc, on aligne les meilleurs de l’effectif. Je dis à mes joueurs que le plus important est de se donner à fond aux entraînements afin qu’on puisse réaliser tout cela le jour du match. Ceux qui ont joué face au CSC sont, à mon avis, les meilleurs. Il y a aucun joueur qui est délaissé ou un autre préféré », affirme-t-il.
« Pas facile de faire le pressing pendant 90 minutes »
Chelle a répondu à la question relative au système adopté par son équipe qui est le pressing haut sur l'adversaire. « C’est un système très énergétique pour pouvoir l’appliquer. Il faut qu’on soit présents sur tous les plans, physiques et tactique. Même psychologiquement, je ne cesse de dire aux joueurs de prendre part à ce match comme si c’était le dernier. Je sais que c’est un système qui demande beaucoup d’efforts aux joueurs et c’est tout à fait normal qu’un moment donné du match, ça peut avoir un creux dans le jeu. Les joueurs doivent comprendre qu’ils sont obligés un moment donné de bien récupérer en attendant d’atteindre une certaine perfection dans le jeu. Je dois rappeler qu’on est encore en plein chantier et qu’il reste encore du travail à faire », précise-t-il.
« C’est moi-même qui sélectionnerai la commission de recrutement »
La question du mercato hivernal revient beaucoup sur les lèvres. Le coach répond de la même manière : « Dans un mois et demi, des recruteurs que je vais sélectionner moi-même. On va bonifier le jeu. Une bonne deuxième moitié de saison. Mais pour le moment, je suis fier de mes joueurs car ils sont en train de faire un bon boulot. Aujourd’hui, on est en train de progresser. Déjà, on a marqué un but sur 17 passes. Mais comme je l’ai toujours dit, il reste encore du boulot à faire. Pour ce qui est encore du recrutement, je ne sais pas encore si on va recruter des étrangers ou des locaux, le plus important est que la recrue apporte un plus et s’adapte au plan de jeu. Je ne sais pas encore ce qui va arriver dans trois à quatre semaines car le recrutement va se faire à base d’un bilan qu’on doit réaliser ultérieurement. »
« Aribi fait des efforts, mais veut aussi marquer »
Le coach a défendu son avant-centre Karim Aribi, un joueur dont le rôle sur le terrain est important. Il explique : « Je pense qu’on a encore progressé sur le plan offensif et cette relation entre ce secteur et la défense. Aujourd’hui, on voit des éléments comme Aribi ou bien Motrani courir car ils doivent faire ce pressing. Mais à un moment donné, ils veulent bien tirer dans les bois car ils sont des attaquants. Ça va venir. Il faut seulement continuer à travailler et croire à ce projet de jeu. »
« Gagner des matches d’abord, visiter la ville après »
A la question de savoir s’il visité ou pas la ville d’Oran, le coach répond sèchement : « Pour le moment ma vie est scindé en deux. Travail et hôtel. Je n’ai pas du tout encore moins envie de sortir et me promener pour le moment. Je suis venu pour un projet de jeu et donner une identité à l’équipe. Donc, je préfère focaliser toute ma concentration sur le travail qu’on m’a confié. C’est sûr, le jour où l’équipe gagne des matches, j’aurai tout mon temps pour sortir et découvrir la ville. Mais pour le moment, je me soucie beaucoup plus de mon travail. »
A.L.