L’USMA a arraché un précieux point face à la JS Kabylie. Les Rouge et Noir restent toujours invincibles en championnat et ont encore une fois fait preuve de leur grande solidité en déplacement.
La grande affiche de la 8e journée de la Ligue 1 Mobilis JSK-USMA n’a pas tenu ses promesses, au terme d’un match marqué par un grand engagement physique de la part des 22 acteurs. Côté usmiste, le rendement de l’équipe n’a pas été au niveau des attentes des supporters. Mais le plus important, c’était évidemment de ne pas revenir bredouille de Tizi Ouzou face à une équipe de la JSK bien soutenue par ses supporters présents en force dans son nouvel antre, et qui a tout fait pour éviter un autre faux pas à la maison, elle qui avait déjà concédé deux défaites respectivement face au CSC et au MCA. Grâce à ce résultat, la formation de Soustara préserve sa place sur le podium avec 13 points au compteur et avec un match retard face à l’éternel rival, le Mouloudia d’Alger, qui a été reporté à une date ultérieure.
La défense et Boukhanchouche, les grandes satisfactions
Si les attaquants sont passés complètement à côté de la plaque durant les 90 minutes du match, les défenseurs ont donné entière satisfaction. En effet, la charnière centrale composée d’Azzi et Alilet a bien tenu le coup face aux assauts des attaquants kabyles, tandis que Radouani et Chetti ont assuré une bonne couverture sur les deux flancs droit et gauche. Imperméable, la défense usmiste reste la meilleure du championnat, avec un but seulement encaissé depuis l’entame de la saison. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le secteur défensif est le maillon fort de cette équipe de l’USMA version 2024/2025. L’autre grande satisfaction de ce match, c’est incontestablement Salim Boukhanchouche. Face à son ancienne équipe, le milieu de terrain usmiste a mis Riyad Boudebouz sous l’éteignoir, en lui imposant un marquage strict et face auquel il a gagné tous les duels. L’enfant de Merouana est au-dessus du lot en ce début de saison et continue à enchaîner les bonnes performances, malgré son âge un peu avancé (33 ans).
A.S.