A la fin du dernier match des Verts contre la Guinée équatoriale, la tristesse et la déception se lisaient sur les visages de la délégation algérienne ici à la CAN au Cameroun.
Les joueurs ont quitté le stade la tête baissée, leurs regards n’arrivaient pas à croiser ceux des journalistes qui se sont regroupés au niveau de la zone mixte pour recueillir leurs déclarations d’après-match, en résumé la tension au sein du groupe était palpable, c’était aussi le cas du côté des vestiaires ou même du banc des remplaçants où le coach n’arrivait pas à retrouver ses joueurs.
Difficile de faire un constat, ou même de faire un diagnostic car le scénario du premier match est revenu, avec cette fois plus de dégâts, une panne sèche et zéro but, de quoi inquiéter les proches et les fans des Verts, qui ne comprenaient pas ce qui se passait à leur équipe.
Blocage
Le coach a compris qu’il fallait secouer son groupe, il a commencé à discuter avec ses joueurs, des têtes-a-têtes avec Mahrez, avec Slimani et d’autres joueurs que ce soit dans le bus sur le chemin du retour du stade, ou même lors des séances d’entraînement suivantes ainsi qu’à l’hôtel, l’objectif était de débloquer une situation gravissime, car, entre-temps, l’EN a perdu 60 de ses chances de qualification au 2e tour, et arrive à ce match face aux Eléphants avec une carte à jouer, une seule.
L’attaque est le premier compartiment pointé du doigt suivi du milieu, on tente tant bien que mal à trouver ce qui ne va pas, on pense à cette coupe arabe des nations où les joueurs ont laissé des plumes, et on continue de travailler, car Belmadi y croit et sait que ses joueurs sont là, mais ont peut-être l’esprit ailleurs, faudrait-il peut-être jouer un gros morceau pour débloquer la situation ?
Adversaire respectable, voire plus..
D’aucuns pensent que l’EN a pris les deux premiers adversaires de cette coupe d’Afrique des nations de haut, même de très haut, un piège de la facilité qui a été payé cash, on n’a donc plus revu de guerriers, la nonchalance a pris le dessus dans le jeu, cette théorie devrait prendre fin, car le match de demain sera diffèrent, l’EN a encore son destin entre les mains, et affrontera un adversaire qui n’est plus à présenter, une difficulté face à laquelle l’EN est condamnée à élever le niveau, ou juste faire preuve de solidité, car peu importe combien de buts il faudra mettre, ça pèsera 3 points, et ça sera suffisant pour propulser les Verts en huitièmes de finale, les 3 points seront synonymes d’une équipe retrouvée, d’un groupe qui revit, c’est l’objectif qui fait vivre Belmadi depuis cette soirée cauchemardesque de dimanche, tout sera œuvré pour que l’ambiance festive soit retrouvée.
S.M.A
Le Sud-Africain Gomes sifflera le choc Algérie-Côte d’Ivoire
La CAF a désigné l’arbitre sud-africain Victor Gomes pour siffler la première finale de Japoma dans le groupe E de cette CAN.
Agé de 39 ans, Gomes sera assisté par son compatriote Zakhele Thusi Granville Siwela et le Lesothan Souru Phatsoane, le 4e arbitre sera le Burundais Pacifique Ndabihawenimana.
Rappelons que Gomes était pressenti pour siffler la dernière finale de la CAN, avant qu’elle ne soit attribuée au Camerounais Neant, il est international depuis 11 ans, et il est connu pour être l’un des referees les plus sérieux du continent, il a déjà arbitré l’EN et des clubs algériens dont l’USMA lors d’un match où il a même dénoncé une tentative de corruption de la part de l’adversaire des Rouge et Noir.
S.M.A