Taïder risque l’exclusion

 

Depuis le début de ce stage on vous faisait savoir dans nos différentes éditions que Saphir Taïder, pourtant titulaire indiscutable au cours de ces dernières années chez les Verts, ne rentrait pas dans les plans du nouveau coach national Lucas Alcaraz.

Beaucoup avaient du mal à croire que l’Espagnol allait encore une fois reléguer sur le banc le milieu de terrain de Bologne qui joue de façon régulière dans ce clu, lui préférant Adlène Guedioura qui pourtant lui manque de compétition.Et bien le coach espagnol l’a fait avant-hier encore en titularisant le joueur de Middlesbrough, laissant pour la deuxième fois de suite lors de ce stage Taïder sur le banc.Pourquoi donc le coach espagnol a pris une telle décision alors qu’il n’avait pas trop le choix concernant les joueurs du milieu de terrain ? Et bien là aussi, ces derniers jours on vous a donné des éléments de réponse quant à cette mise à l’écart du milieu de terrain de Bologne. Lucas Alcaraz très strict quant à la discipline du groupe et au respect des horaires et dates de stage était très en colère à la suite du retard du joueur qui n’a pas rejoint le stage à la date prévue comme le reste de ses coéquipiers. Et ce qui a mis encore plus en colère l’ancien entraîneur de Grenade d’après la même source, c’est que Taïder n’aurait même pas donné des raisons valables et convaincantes quant à ce retard.

 

Ira-t-il jusqu’à se passer de ses services lors de la doubles confrontation face à la Zambie ?

La deuxième raison, c’est que le coach des Verts n’a pas du tout apprécié le comportement du joueur et plus précisément sur le terrain et lors des séances d’entraînement. D’après la même source, Saphir Taïder ne se donnait pas à fond et faisait preuve d’une grande nonchalance. Un comportement pour le moins inhabituel et donc on ne connaît pas les raisons, puisque le joueur à l’image de beaucoup d’autres ne s’est pas exprimé après les deux matchs de notre équipe nationale.

Mais la nouveauté et toujours d’après les informations émanant du Centre technique national de Sidi Moussa, c’est que Saphir Taïder risque de payer cher son retard lors de ce premier stage sous l’ère Alcaraz. On croit savoir même que l’Espagnol pourrait bien se passer de ses services lors du prochain stage et la double confrontation face à la Zambie.

Lucas Alacaraz ira-t-il jusqu’à se passer d’un joueur clé de l’EN en prévision de deux rendez-vous décisifs pour la Coupe du monde 2018, ou passera-t-il l’éponge se contentant de ce premier avertissement qui était synonyme d’une relégation sur le banc ? Pour l’instant, rien n’est encore définitif, mais une exclusion temporaire de Taïder pour le prochain stage n’est pas à exclure. Affaire à suivre.

A. H. A.

La paire Bentaleb-Guedioura a un problème de compatibilité

Abeid, la solution envisagée au milieu

Ça y est, le premier stage et les 2 premiers matches de l’EN sous l’ère Zetchi et Alcaraz sont terminés.

L’EN a réussi à passer cet examen avec brio, en s’adjugeant les 3 points de la victoire contre le Togo, elle entame parfaitement la campagne qualificative pour la CAN-2019.

Pourtant, tout n’a pas été rose durant ce stage, à commencer par les défections enregistrées peu avant l’annonce de la liste : Ghezzal et Abeid ont dû déclarer forfait, et le driver ibérique de l’EN a dû puis dans sa liste élargie pour renforcer sa liste puis mettre tout le monde en concurrence au CTN pour sortir avec des solutions, pas forcément les meilleures.

 

Le choix initial

Si les supporters ont beaucoup plus axé leurs critiques et leurs observations sur le secteur offensif où Slimani et Mahrez ont eu du mal à briller ou encore sur la défense centrale, étant donné qu’il y a un manque flagrant à ce niveau, avec une difficile entente entre Mandi et l’excellent Bensebaîni, en revanche un énorme déséquilibre s’est fait ressentir au milieu du terrain et qui n’était pas forcément attendu.

Cela concerne la compatibilité dans le domaine de la récupération entre les deux joueurs alignés côte à côte, à savoir Bentaleb et Guedioura, ces deux joueurs ont déjà évolué ensemble, mais dans un registre différent et sous les ordres d’autres coachs, la venue d’Alcaraz et sa nomination ont permis à ce maniaque de la vidéo de voir et revoir les matches de l’EN, notamment les matches où tout n’était pas parfait, et il a remarqué que le duo qui revenait souvent, à savoir Taïder-Bentaleb n’était pas forcément le plus indiqué pour arriver à stabiliser le secteur défensif, et mijoter le tout dans le cadre de la nouvelle organisation défensive programmée.

Au même moment, la revue d’effectif qu’il a effectuée via de longues et interminables séances de visionnage lui ont permis de découvrir Abeid, le joueur de Dijon présente des caractéristiques qui peuvent se marier au talent de Bentaleb, une source proche du staff nous fera savoir que le coach avait à ce moment-là décidé de faire de ce duo le duo de la récupération lors de ce premier stage, mais c’était compter sans la blessure du Dijonnais qui a tout chamboulé.

 

Guedioura pour dépanner

Avec seulement Taïder comme vrai milieu défensif dans le groupe, ainsi que Benguit, avec tous les deux le même profil beaucoup plus porté sur l’offensive, Alcaraz a actionné son plan B, l’absence d’Abeid a poussé le coach et ses adjoints à explorer cette nouvelle piste, d’autant plus qu’Alcaraz voulait un élément capable d’assurer les couvertures, de monter moins, un élément capable de jouer le rôle que Lacen assurait avec brio, c’est ainsi que le choix s’est porté sur Abeid au début, avant d’opter pour Guedioura, pour Alcaraz et au bout de quelques seances, le pensionnaire de la Premier League était le seul à être capable d’assurer cette tâche, d’où la titularisation du joueur lors des deux rencontres.

Le manque d’implication de Taïder n’a fait qu’aggraver le cas de ce dernier qui était initialement tactique.

 

Hassani, l’autre élément testé

Si l’on croit les dires d’Alcaraz, le rendement de Guedioura l’a satisfait, mais ce qu’il n’a pas dit, c’est qu’il n’avait pas vraiment le choix, car il faut reconnaître que Guedioura a paru dépassé que ce soit contre la Guinée ou avant-hier, lui qui a du mal a jouer lorsqu’il est pressé avec une certaine lenteur lorsqu’il s’agit de faire sortir le ballon, il ne pouvait pas suivre le rythme et cela ne peut que jouer en sa défaveur dès le retour d’Abeid, qui semble pour le moment la seule solution dans ce secteur si l’on écarte Medjani de moins en moins en forme physiquement, surtout dans ce poste qui a besoin d’une forme optimale.

Ceci dit, et lors des nombreuses séances d’entraînements effectuées au CTN, on nous a signalé qu’Ilias Hassani le nouveau venu dans le groupe et pensionnaire du championnat bulgare a été testé en sentinelle, le coach essaye de préparer plusieurs solution en vue de nouvelles surprises, car même s’il semble avoir opté pour Abeid aux côtés de Bentaleb, il n’en demeure pas moins qu’il n’est pas à l’abri d’une nouvelle défection à l’avenir, la polyvalence de Hassani, le malchanceux de ce dernier stage, lui qui n’a été qualifié que lors de l’avant-dernier jour du stage, peut être d’une grande utilité, une chose est sûre, Bentaleb a assuré sa place, il ne reste plus qu’un complément idéal, un peu moins offensif que lui pour lancer définitivement la machine et essayer d’en tirer profit défensivement.

S.M.A

 

Après son premier stage, le coach beaucoup plus réaliste

Alcaraz : «Notre destin n’est pas entre nos mains»

Le 15 mai dernier, Lucas Alcaraz accordait une interview au site officiel de la FIFA.

Cette sortie médiatique était l’occasion pour lui d’étaler son programme et ses projets qu’il est venu mettre en place en Algérie.

La question la plus pertinente concernait la qualification pour la Coupe du monde-2018 en Russie, on sait tous qu’avec 1 point en 2 matches et une différence déjà assez importante de 5 unités, les choses se sont sérieusement corsées pour les équipiers du capitaine Mbolhi, à cette époque-là, le coach s’est voulu optimiste, lui qui n’avait pas encore connu les joueurs ni assuré un stage avec eux, en cela, il n’a pas hésité à afficher cet optimisme en déclarant ceci : « Nous allons préparer minutieusement les deux matches contre la Zambie. Les joueurs et le staff sont conscients de leurs responsabilités, de la tâche qui les attend et de l’importance de ces deux matchs. Je suis convaincu que si nous battons la Zambie, nous pourrons nous qualifier », a-t-il affirmé au micro de FIFA.com.

 

Prudence

Un mois et 7 séances d’entraînement  et 2 matches plus tard, revoilà le même coach qui sort avec une déclaration un peu plus prudente, il s’exprimait au micro de beIn sport après la partie contre le Togo : « Bien sûr ça sera difficile, il y a de durs concurrents redoutables et une différence conséquente de 5 points, il faut gagner 4 matches et ça ne sera pas facile , en plus il faut attendre les résultats des autres, ils doivent faire des nuls et autres contre-performances », a-t-il dit dimanche, une déclaration complètement différente de la première qui cache une prudence qu’on peut expliquer par une meilleure connaissance du groupe au terme de ce premier stage, le coach est-il déçu de ce qu’il a pu découvrir ? Possible, car si on voit ses premiers constats notamment en ce qui concerne l’état d’esprit régnant dans le groupe, avec les observations retenues contre Taïder et Ghoulam pour ne citer que ces deux joueurs, on peut dire qu’il a peut-être refait sers calculs et a compris l’origine du mal, cela implique une révolution, et cela ne pourrait peut-être pas se faire dans 2 mois, car comme il l’a si bien dit en mai, les rencontres devant la Zambie sont celles de la dernière chance, il faudra absolument en tirer 6 points, doute-t-il de la capacité de ses joueurs de réussir l’exploit ? Rien n’est pour autant sûr, mais on peut attester que sa connaissance du groupe est pour quelques choses dans ce changement subit de discours, le frottement avec la réalité du foot africain et les conditions qui entourent le déroulement des rencontres lui ont fait comprendre certaines choses, l’adage dit : un homme averti en vaut deux, c’est le cas du coach ibérique des Verts qui sait désormais que la Russie n’est pas aussi proche qu’il le croyait.

S.M.A

Cela a eu lieu 48h avant la rencontre contre le Togo

Hassani officiellement qualifié

Ilias Hassanin pourra désormais prendre part aux rencontres de l’EN et pour cause, le pensionnaire du championnat bulgare a été officiellement qualifié 48h avant la rencontre de dimanche contre le Togo.

Même si son nom n’a pas été porté dans la feuille du match et les 18 éléments retenus pour la partie contre les Togolais, il n’en demeure pas moins que le défenseur central de 21 ans est désormais administrativement prêt à jouer sous le maillot des Verts.

L’ancien Bordelais qui devait faire ses grands débuts en amical le 6 juin contre la Guinée a vu son nom retiré avant la partie des plans à cause de l’absence d’une réponse de la FIFA, la FAF avait envoyé une correspondance de renseignements a l’instance mondiale pour avoir le cœur net et pouvoir aligner le joueur en toute légalité, mais le service concerné par les questions juridiques à la FIFA a pris du temps pour traiter le dossier, au grand désarroi du joueur qui misait sur cette rencontre contre la Guinée pour vêtir le maillot de l’EN pour la première fois, il avait porté déjà le maillot des Bleus en amical et cela l’a    pénalisé, il fallait attendre pour que la fameuse correspondance arrive à la FAF, mais hélas pour lui, c’était presque à la veille d’une rencontre importante et officielle, où il était impossible de prendre des risques, d’autant plus qu’Alcaraz a choisi de stabiliser son onze et aligner le même que contre la Guinée.

Désormais, Hassani pourra jouer, mais la question qui se pos : où et quand et dans quel poste ? Car en août et septembre et jusqu’en novembre auront lieu les matches de qualification pour la Coupe du monde, et il semble déjà difficile d’accorder une chance à un nouveau venu dans un poste aussi délicat et sensible que l’axe.

Il est à noter qu’Alcaraz a testé Hassani dans la récupération dans une position de sentinelle, étant donné que le joueur est un polyvalent, le manque de joueurs dans ce registre pourrait donner des idées à l’ancien driver de Grenade.

Hassani qui a joué cette année à Vereya en Bulgarie se trouve en fin de contrat et ne pourra pas signer ailleurs avant le 30 juin, date d’expiration de son bail, il a déjà reçu des offres de France, de Turquie et de Bulgarie où le club de Cherno l’a même annoncé comme future nouvelle recrue estivale.

S.M.A

 

 

 

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