La Confédération africaine de football a rendu public le montant des primes qui seront octroyées aux meilleures nations de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire. Il en ressort que le vainqueur de cette édition repartira avec un pactole de 7 millions de dollars. Un montant en hausse de 40% à celui de l’édition précédente.
Les Verts, comme les 23 autres sélections de cette coupe d’Afrique, vont donc batailler pour le titre suprême, mais aussi pour empocher cette coquette somme, qui avoisine les 140 milliards de centimes, une alléchante prime revue à la hausse grâce aux progrès de la confédération, explique Motsepe : «La CAF a fait des progrès significatifs au cours des deux dernières années en augmentant la dotation de la CAN et de toutes ses autres compétitions majeures. Nous avons augmenté le prix du vainqueur de la CAN à 7 000 000 USD, ce qui représente une augmentation de 40% par rapport à la CAN précédente. Je suis convaincu qu'une partie de ce montant contribuera au développement du football et profitera à toutes les parties prenantes du football, tout en aidant nos associations membres dans leur administration».
Investissement
Pour rappel, la prime perçue par les Verts en 2019 n’avait pas dépassé les 4,5 millions de dollars, alors que le Sénégal avait touché 5 millions après avoir remporté la CAN au Cameroun. La CAF a décidé de donner plus d’importance à ses compétitions, puisqu’après avoir revalorisé les prize money de ses compétitions interclubs, la voilà qui s’occupe de sa compétition phare, avec des primes qui la rendent plus attrayante et la concurrence plus féroce.
Ainsi, le vainqueur du trophée, empochera 7 millions de dollars (6,3 millions d’euros). La sélection finaliste malheureuse se consolera avec 4 000 000 USD (3,6 millions d’euros) et les troisième et quatrième toucheront chacun 2 500 000 USD du gâteau (2,2 millions d’euros). Enfin, 1 300 000 USD (1,1 millions d’euros) sera octroyé à chaque sélection éliminée en quart de finale. Le montant global du Prize money de cette 34e édition s’élève à 21,2 millions de dollars, connaissant ainsi une hausse de 40%.
La FAF qui traverse une crise financière sans précédent, voudrait bien empocher le meilleur pactole possible, et cela passe par le rendement et la performance de l’EN, cela explique toute l’attention donnée par le président Sadi à la sélection la veille de ce rendez-vous africain, il sait pertinemment qu’il s’agit d’un investissement qui peut s’avérer fructueux, car dans le cas où l’équipe va loin dans cette phase finale, ça sera une bonne bouffée d’oxygène pour les caisses de la fédération, chose qui explique les moyens colossaux déployés pour retaper l’hôtel du stade de Bouaké ou encore pour rendre possible l’actuel stage effectué à Lomé. Belmadi, Mahrez et l’ensemble de la composante de la sélection, ne perdent pas leur objectif des yeux, à savoir performer et gagner un max de rencontres, les 7 millions ne sont donc pas l’enjeu de cette prochaine participation, mais on garde cela dans un coin de la tête, ça deviendra de plus en plus présent dans le champ de vision au fil des rencontres.
- M. A.