Le défenseur international algérien s’est exprimé sur l’élection de Kheireddine Zetchi, mais aussi sur sa prestation lors de sa première Coupe d’Afrique des nations.
Invité de DZfoot, Ramy Bensebaïni, a donné son avis sur le nouveau président de la Fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi, qu’il connaît bien puisqu’il était sous ses ordres au Paradou : «Je le connais très bien, j’ai grandi avec lui, c’est comme mon père. Je lui souhaite de la réussite, là on est tous avec lui, on est tous ensemble et j’espère qu’il aura de bons résultats.» Concernant cette élection le défenseur des Verts a parlé aux autres internationaux de Rennes et leur a donné son avis sur Zetchi : «J’ai parlé avec Raïs (Mbolhi) et Mehdi (Zeffane), c’est vrai qu’ils ne le connaissent pas. Ils m’ont donc demandé qui c’était, je leur ai dit que c’était mon président au Paradou, que c’était un homme bon et sérieux, qui travaille très méthodiquement et avec efficacité. De toute façon, on sera avec lui pour qu’il réussisse.» Ce qui est sûr, c’est que Bensebaïni connaît très bien le nouveau président de la FAF et c’est lui qui lui a donné l’opportunité de jouer en Europe.
«Ma 1re CAN était compliquée»
Ramy Bensebaïni a pris part à sa première Coupe d’Afrique des nations cette année et le moins que l’on puisse dire est qu’il était l’un des joueurs les plus en forme de l’équipe nationale. Il était l’une des surprises du tournoi et a été à la hauteur des attentes de son coach. Le défenseur international algérien avait été l’auteur de belles performances mais n’avait malheureusement pas réussi à aider son équipe à arracher la qualification pour le tour suivant de la CAN : « Pour ma première CAN, ce fut compliqué car on a été éliminés dès le premier tour mais j’ai fait mes deux matchs. Même si j’ai été blessé sur le troisième, j’ai tout fait pour être à 100% et pour aider l’EN à se qualifier, malheureusement ce ne fut pas le cas, mais bon il y a des CAN et des Coupes du monde à venir incha Allah. On va tout faire pour se qualifier.»
«La qualification pour la Coupe du monde est difficile, mais pas impossible»
Comme tout le monde le sait, l’équipe nationale est mal partie pour arracher une qualification à la prochaine Coupe du monde qui se déroulera en 2018 en Russie. Les Verts n’ont pas réussi de bons résultats et le Nigeria est le premier du groupe, ce qui rend les choses vraiment compliquées. Cependant, d’après Ramy Bensebaïni, tout reste jouable : «C’est compliqué car on n'a qu’un point et le Nigeria, six, c’est difficile, mais dans le football, rien n’est impossible, on va jouer tous les matchs qui restent à 100% en essayant de les gagner.»
«Ça se passe très bien à Rennes»
L’international algérien s’est aussi exprimé sur ses prestations avec le Stade Rennais, où il est devenu un élément indispensable. Son entraîneur, Christian Gourcuff, compte beaucoup sur lui et l’utilise très souvent : «Pour ma saison à Rennes, pour le moment tout va super bien hamdoullah, j’essaye d’enchaîner les matchs et c’est ce que je fais pour l’instant», a déclaré Bensebaïni avant d’enchaîner avec son ancien club, le Paradou qui a réussi à se faufiler jusqu’en Ligue 1 : «Pour les jeunes du Paradou, franchement, j’ai regardé quelques matchs et j’ai été surpris par leur niveau, ça joue très vite. Je suis très content pour eux et pour le club, qui est officiellement en L1. J’espère qu’ils vont continuer comme cela, et que les joueurs sortiront pour venir jouer en Europe.»
«C’est grâce à mon travail que je réussis»
Ramy Bensebaïni a réussi à s’adapter facilement à son nouveau club, il explique comment : «C’est difficile, mais tout est dans le travail et l’hygiène de vie. Je ne sors pas, je ne mange pas n’importe quoi pour privilégier ma carrière. Mais le plus important c’est le travail, si tu ne travailles pas, tu restes sur le banc.» Il a ensuite continué sur ses débuts en Europe et plus précisément en Belgique avec le club Lierse : «Au début c’était très difficile en Belgique, la ville où j’étais, ils ne parlaient que néerlandais et pas en français. J’ai donc galéré les premiers temps, puis je me suis habitué à vivre seul et à ne compter que sur moi et ça m’a fait grandir.»
M. K.
Mandi a repris le travail
Comme nous l’avions annoncé, le défenseur international algérien du Real Betis, souffre d’une fracture à la main gauche et sera indisponible pour quatre semaines. Cependant, Aïssa Mandi a finalement repris le travail lors de la séance d’hier matin, mais en solo. Ce dernier était en salle de gym et a fait quelques exercices de remise en forme afin de ne pas accuser trop de retard sur ses coéquipiers. En tout cas, le staff médical du Real Betis suit de près l’évolution de la blessure d’Aïssa Mandi et tente de le remettre sur pied le plus rapidement possible.
M. K.