Le défenseur international algérien, s’est exprimé sur sa première sélection avec les Verts mais aussi sur d’autres sujets dans un entretien accordé à France football.
La révélation de l’équipe nationale lors de la dernière coupe d’Afrique des nations, Ramy Bensebaïni, s’est une fois encore exprimé sur son parcours. Il revient notamment sur sa première sélection avec l’Algérie : «C'était face à la Tanzanie avec le coach Gourcuff. Je m'en rappelle très bien. Je voyais mon nom partout dans les journaux. C'était un rêve. Ma famille était si fière de moi... Ils m'ont dit qu'il fallait désormais travailler sérieusement pour conserver ma place. Sur le terrain, aujourd'hui, mon petit problème, c'est la concentration0. Parfois, ma tête, je ne sais pas où elle part. C'est mon petit défaut, je me dois de l'améliorer.» Il faut dire que pour Bensebaïni, ce moment est inoubliable. Depuis, il a réussi d’autres bonnes prestations, mais sa blessure, lors de la CAN, l’avait empêché de continuer sur sa bonne lancée et de s’affirmer en tant que titulaire.
«J’avais 12 ans quand j’ai quitté Constantine»
Le défenseur des Verts a ensuite parlé de son départ de la maison pour suivre son rêve : «J'ai passé deux tests pour intégrer l'académie d'Alger. Lors du premier, j'ai été accepté, sauf que ma mère, puisque j'étais son fils unique, ne voulait pas que je parte. L'année d'après, j’ai de nouveau pris part aux tests. Et là, je voulais absolument y aller. Mes parents ont discuté ensemble, ils se sont rendu compte que je voulais vraiment devenir footballeur. Je suis donc parti, j'avais douze ans. Alger était à 500 kilomètres de Constantine. Mes parents m'y ont emmené. Et quand le directeur de l'académie a confirmé que je restais, ils se sont mis à pleurer. Moi, j'étais content. Aujourd'hui, parfois je reparle de cet épisode avec ma mère. Elle me dit : "Oui, on a bien fait de te laisser".» avant d’ajouter : «Dans ma ville de Constantine. Je jouais dans la rue. Je voulais faire du karaté. J'y suis allé une fois, mais ça ne m'a pas plu. Mon père connaissait l'entraîneur local de foot. J'ai fait des essais et j'ai inscrit un coup franc direct lors d'un match. Ils m'ont demandé de rester avec eux ensuite. Je n'avais même pas dix ans.»
«Le problème avec Arsenal, c’est que je n’avais pas de passeport européen»
Ramy Bensebaïni, avant de finir au sein du championnat français avait fait des essais à Arsenal : «J'en ai encore des photos. Ça devait être en 2012. Jean-Marc Guillou a parlé avec Arsène Wenger, qu'il connaissait. Je suis donc parti à Londres, en m'entraînant avec les Koscielny, Giroud, Mertesacker, Wilshere pendant un mois. Je m'entendais bien avec eux, notamment avec Sagna et Chamakh. À la fin du stage, le coach Wenger m'a expliqué qu'il souhaitait me garder. Sur les six entraîneurs du club, cinq étaient convaincus pour que je reste. Mais je ne pouvais pas car je n'avais pas de passeport européen... C'est comme ça. C'était une belle expérience. Au niveau des essais, j'avais également été à Porto et à Nice où je m'étais rapidement blessé. À ce moment, je pars en Belgique (à Lierse), et tout commence.»
«Venir à Rennes a été un déclic»
Bensebaïni a déclaré sur son parcours : «Quand je suis parti en Belgique (à Lierse), dans ma tête, j'étais un peu jeune. J'y allais pour jouer sans vraiment me prendre la tête. Par contre, quand j'ai débarqué à Montpellier (en 2015), c'était plus compliqué, c'est une ville qui ne dort pas la nuit. En deuxième partie de saison, vu que je n’avais pas trop de temps de jeu, j'ai encore plus galéré à rester concentré sur le football. Cette ville bouge trop, les gens sortent trop ! Même si je restais sérieux, je me suis peut-être parfois un peu trop laissé tenter. Finalement, venir à Rennes a été un déclic. Je me suis dit qu'il fallait que je sois plus sérieux, que je travaille davantage, que mon hygiène de vie devait être au top : bien dormir, bien récupérer... Aujourd'hui, je me sens beaucoup mieux.»
«Ramos est mon idole»
Bensebaïni a conclu en répondant à la question de qui était son idole ? : «C'est mon père. Il me donne toujours des conseils. Tout comme mon grand-père, qui est un ancien gardien de but de l'équipe nationale algérienne. J’ai été élevé dans une famille de foot. Ils sont toujours là quand j'en ai besoin. Mon idole dans le foot ? C'est Sergio Ramos. J'espère le rencontrer un jour, pourquoi pas, sur un terrain !»
M. K.
Dupraz : «Si Boudebouz veut venir à Toulouse, on le prend»
L’entraîneur de Toulouse, Pascal Dupraz, a fait part de son envie de recruter Ryad Boudebouz lors du prochain mercato.
En conférence de presse, le premier responsable de la barre technique de Toulouse n’a pas caché son envie de voir le milieu international algérien au sein de sa formation la saison prochaine. Pascal Dupraz a déclaré : «Tiens, je vais lui faire un appel du pied. Si Ryad veut venir à Toulouse, y compris avec Oscar, on le prend. Je vais même le chercher !» Il faut dire que le technicien français n’est pas resté indifférent quant aux performances de Ryad Boudebouz depuis le début de la saison. Comme tout le monde le sait, ce dernier, quittera sûrement Montpelier en fin de saison. Alors que son contrat ne prendra fin qu’en 2019, le milieu international algérien veut relever de nouveaux défis et compte changer d’air afin d’évoluer à un plus haut niveau. Comme il l’avait déclaré, il veut jouer la Ligue des champions avec un grand club. A 27 ans, Ryad Boudebouz ne compte plus perdre de temps et espère quitter la Ligue 1 pour un meilleur championnat. D’ailleurs, plusieurs clubs sont sur ses traces et veulent l’avoir pour le prochain mercato. Toulouse vient s’ajouter à ces clubs, mais il n’est pas sûr que Boudebouz opte pour cette équipe. Ce dernier serait plus intéressé par le championnat espagnol de première division. Mais reste à savoir quel club sera prêt à mettre le prix qu’il faudra afin de l’avoir lors du prochain mercato ?
M. K.
Son coach compte sur lui face à Toulouse aujourd’hui
Le milieu international algérien est annoncé comme titulaire pour la rencontre d’aujourd’hui face à Toulouse. En effet, le MHSC recevra l’équipe toulousaine dans le cadre de la 31e journée de la Ligue 1. Une rencontre compliquée pour les Montpelliérains qui devront remporter une victoire afin de remonter au classement. En tout cas, Ryad Boudebouz sera très attendu lors de cette rencontre et son entraîneur, Jean-Louis Gasset, compte beaucoup sur lui.
M. K.
Leicester 2 - Stoke City 0
La belle série continue pour Mahrez
Riyad Mahrez et ses coéquipiers ont confirmé leur réveil et arrachent une nouvelle victoire face à Stoke City en Premier League.
Une nouvelle fois, Leicester City n’a pas eu de mal à se défaire de son adversaire. Pour le compte de la 31e journée de la Premier League, les Foxes ont reçu Stoke City dans un match où le seul objectif était de confirmer leur retour en force. Bien entrés dans la rencontre, les sociétaires du King Power Stadium n’ont pas tardé à marquer le premier but à la 25e minute, grâce à Ndidi. En début de seconde période, Vardy, double la marque et offre un bon avantage à son équipe et qui leur permettra finalement de remporter la victoire sur le score de deux buts à zéro. Riyad Mahrez a été aligné en début de partie et a été l’auteur une nouvelle fois d’une bonne prestation. Ce dernier était présent en force sur le terrain et a donné beaucoup de mal à la défense de Stoke City. Il était très en forme et a multiplié les dribbles. D’ailleurs, il a été l’auteur de quelques actions dangereuses mais cette fois il n’a pas réussi à se montrer décisif. Il faut dire que le milieu international algérien est en pleine forme et semble avoir retrouvé son meilleur niveau. Après le départ de son ancien coach, Claudio Ranieri, Mahrez s’est trouvé un autre souffle et brille une nouvelle fois sous les couleurs de Leicester City. En tout cas, ses bonnes performances sont la clé du retour des Foxes en championnat. Ces derniers se concentrent maintenant sur le maintien, puisque même s’ils ont fait une bonne avancée au classement de la Premier League, ils restent tout de même en danger.
Ça se complique pour Slimani
L’attaquant international algérien n’a toujours pas réussi à gagner sa place au sein de Leicester City. Lors de la rencontre d’hier face à Stoke City, Islam Slimani a dû attendre la 81e minute avant de faire son entrée. Il faut dire que le retour en force de Jamie Vardy n’arrange pas les affaires de l’attaquant des Verts qui doit maintenant rester sur le banc en attendant d’avoir sa chance. Ce qui est sûr, c’est qu’Islam Slimani devra tout faire afin de s’imposer et de gagner sa place dans l’effectif de Shakespeare avant la fin de saison.
M. K.