Le milieu de terrain des Verts s’est exprimé une nouvelle fois sur son avenir et confirme qu’il ne restera pas à Montpellier en fin de saison.

L’avenir de Ryad Boudebouz fait couler beaucoup d’encre en France. Ce dernier, qui est l’auteur d’une bonne saison, veut en profiter afin de trouver un meilleur club où évoluer pour la prochaine saison. Dans une interview accordée à beIN Sports, l’international algérien a déclaré : «Franchement, j'ai envie d'avoir un nouveau challenge, de voir autre chose et de continuer à m'épanouir même si c'est à l'étranger. Je n'écarte rien, je reste ouvert à toute proposition.» L’avenir du milieu de terrain des Verts est au cœur de tous les débats. Il est courtisé par quelques grands clubs européens. Il faut dire que ses prestations cette saison n’ont laissé personne indifférent. En France, le PSG, Nice, Lyon et d’autres clubs le veulent lors du prochain mercato. Mais Ryad Boudebouz serait plus intéressé par un changement radical. Lui qui ne connaît que le championnat français, pourrait filer en Espagne où l’Atlético Madrid a montré son intérêt pour lui. En tout cas, la direction de Montpellier et son président Louis Nicollin, ne compte pas retenir son meilleur joueur et espère en avoir une bonne offre dès cet été. Le boss du MHSC aura beaucoup à gagner de ce transfert maintenant que la cote de son poulain a bien augmenté.

«C’est vrai que Nice, ça joue au ballon»

Pour le moment, aucun détail n’a encore été dévoilé quant à la prochaine destination du milieu international algérien. Ce dernier pourrait aussi rester au sein de la Ligue 1 : «J'aimerais que ce soit un club qui joue au foot avec un coach qui fait ressortir les ballons. Je veux jouer, faire ce que je sais faire. Je ne vais pas aller dans un club où ça va dégager devant. Je servirais à quoi dans l'équipe ?» Avant de continuer : «Nice, c'est vrai que ça joue au ballon.» l’OGC Nice a déjà fait part de son intérêt pour Boudebouz, mais reste à savoir si le club réussira à le convaincre de rester encore en France.

«J'ai envie d'aller plus haut»

A 27 ans, Ryad Boudebouz veut jouer pour la première fois de sa carrière la Ligue des champions. Même s’il est un joueur pétri de talent, ce dernier n’a jamais pris part à la C1. Il veut changer cette situation dès le prochain mercato en optant pour une équipe qui prendra part à la compétition européenne qui fait rêver plus d’un : «J'ai envie d'aller le plus haut possible. Quand je vois les mecs jouer la Ligue des champions, je me dis : pourquoi moi je ne la joue pas ?»

«Je cherche toujours à être le meilleur possible»

L’international algérien est l’auteur de la meilleure saison de sa carrière. Il est devenu l’un des meilleurs joueurs à son poste au sein du championnat français : «C’est une saison assez bonne quand on parle de statistique mais je sais que j’aurais pu mieux faire. J’aurais pu marquer plus de buts. Je suis un joueur qui cherche toujours à être le meilleur possible. Aujourd’hui j’ai encore plus envie de marquer qu’avant. A la base, j’étais un attaquant, j’étais un buteur et à la longue ça ne se perd pas. Que ce soit aujourd’hui ou avant, on m’a toujours dit : ‘‘Tu as une bonne frappe, on ne comprend pas pourquoi à chaque fois que tu arrives devant les buts tu veux faire une passe.’’ Cette saison je me suis dit, si je peux frapper je frappe.»

«J’ai appris à dribbler avec mes frères»

Ryad Boudebouz régale ses fans lors de chaque match, grâce à ses gestes techniques. Ce dernier est revenu sur son apprentissage qu’il a effectué avec ses deux frères : «J’ai la chance d’avoir eu deux grands frères qui dribblaient aussi beaucoup. Je jouais avec eux et j’ai appris. Je n’étais pas physique donc il fallait que je développe ce côté. J’ai appris à dribbler et ça m’est resté.» Il a ensuite continué : «Des fois il y a des gestes que je fais et que je n’ai pas choisi de faire, ça vient instinctivement. Je me dis à ce moment-là qu’avec un geste technique je pourrais passer. C’est comme un défenseur quand il anticipe une passe. D’autres fois je le fais quand on gagne afin de faire plaisir au public, mais je ne vais jamais trop loin.»

M. K.