Le Borussia Monchengladbach est officiellement éliminé de la Ligue Europa, après sa défaite à domicile face aux Turcs du Basaksehir (1-2).
Les Allemands, qui étaient à deux doigts de passer au prochain tour, n’ont pas pu réaliser un 2e exploit durant la semaine, après celui contre le Bayern Munich qu’ils avaient battu (2-1) sur un doublé de Bensebaïni le week-end dernier. L’international algérien n’a d’ailleurs pas pris part d’entrée au match de jeudi, contre toute attente il a été relégué sur le banc et c’est son concurrent direct au poste de latéral gauche à savoir Wendt qui a été choisi par Marco Rose pour débuter. Malgré l'ouverture du score de Thuram à la 33', les leaders du championnat d'Allemagne voient leurs adversaires revenir au score avant la pause grâce à Kahveci (44'). Dans les arrêts de jeu, Crivelli permet au club turc d'arracher la victoire pour se hisser au premier rang du groupe J reléguant le Borussia à la 3e place, synonyme d’élimination, car en même temps, dans la capitale italienne, l'AS Rome est arrivée à obtenir le point du match nul contre Wolfsberger (2-2). Un seul point, synonyme de qualification pour les 1/16 de finale, et d'élimination surprise de Moenchengladbach.
Une ‘’Guardiola’’ signée Marco Rose
Cette sortie inattendue à la toute dernière étape avant les tours fatidiques à élimination directe a étonné plus d’un, les supporters et les observateurs se sont demandés d’ailleurs pourquoi Marco Rose a-t-il décidé de se passer de son meilleur élément pour ce match, il faut dire que Bensebaïni a pu faire plier le Bayern, et depuis, ça ne parle que de lui, moment choisi par le coach du Borussia Marco Rose pour mettre de côté Bensebaïni pour des raisons inconnues ; le pire, c’est qu’il l’a fait entrer après le but assassin des visiteurs à la 92’, histoire de le mouiller, mais le mal était déjà fait, Sofoot s’est interrogé sur les raisons de ce choix inexpliqué, trouvant toutefois la sortie prématurée plus que prévisible. «Oui, le leader de la Bundesliga n'est même pas foutu de faire sa loi en C3, mais quoi de plus logique quand on décide de se passer de son gri-gri Ramy Bensebaïni ?», pouvait-on lire hier sur son compte rendu des matches de la 6e et dernière journée de la compétition… L’attitude du coach allemand nous rappelle étrangement celle de l’entraîneur catalan de Manchester City, à savoir Pep Guardiola qui a fait goûter cette amertume à Mahrez même au lendemain de matches de très haut niveau, et comme Guardiola, Rose a pu goûter à l’amertume de l’échec, il devra assumer les conséquences. Pour leur part, les supporters à travers les réseaux sociaux ont essayé de comprendre ce chois et surtout ce relâchement qui aura coûté très cher à leur club, la veille d’une longue trêve européenne.
- M. A.
Battu à domicile par le Raed de Doukha
Benlamri en nette régression
Le championnat saoudien a repris jeudi ses droits après un long arrêt dû à la participation de la sélection saoudienne à la coupe du Golfe.
Le Shabab saoudien et son défenseur international algérien Djamel Benlamri recevaient sur leur terrain la formation du Raed avec son gardien international algérien Doukha Azzeddine.
Le dernier mot dans le match est revenu à la formation du Raed qui a réussi une nette victoire (4-3) sur le terrain du Shabab, un match auquel deux Algériens ont pris part, à savoir Benlamri du côté du Shabab et Doukha le portier du Raed,
la partie a vu le club local commettre des erreurs impardonnables, il faut dire que la présence de Benlamri ne suffit plus, le joueur qui a connu récemment des moments difficiles ne semble plus concentré avec sa mission initiale, celle de défendre les couleurs de son équipe, il pense beaucoup plus à son avenir, et cela était visible sur la pelouse jeudi, il a fait preuve d’une passivité incroyable sur l’action qui a amené le 1er but à la 23’, il a joué le rôle de spectateur devant l’attaquant adverse qui effectuait la passe décisive, mais aussi sur l’action du 2e but, en somme, Benlamri a la tête ailleurs et son niveau baisse chaque jour un peu plus, les supporters du Shabab l’ont remarqué, et sont désormais divisés en deux camps, celui du président El-Baltane et celui de Benlamri, car il faut dire que l’international algérien a des revendications qui n’ont pas été satisfaites, cela explique son rendement juste moyen depuis le début de cette saison, sa dernière déclaration où il affirmait vouloir aller au bout de son contrat (il prendra fin en 2021) n’est en fait qu’une façon d’exercer une pression sur la direction du Shabab, il affirme qu’il respecte son président El-Baltane mais dans les coulisses son départ est en train de prendre forme, il devrait bientôt plier bagage pour rejoindre l’un des nombreux clubs de la région qui souhaitent l’engager.
- M. A.